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SOUTENIR CEUX QUI COMBATTENT LA BARBARERIE EN CE TRISTE JOUR :
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STOP à la VIVSECTION !!

Petition à signer (version web en bas de page) sur la fondation Bardot.
Nous (membres de planete-attitude) avons ecris à nos députés européens car la directive 86/609 de l'EU doit être reveu à la fin du mois... c'est pas la première fois..
Nous avons ete plusieurs à recevoir une réponse d'une députée, merci à elle, mais bien sur c'est assez désolant ...voyez plutôt :
""Madame, Mademoiselle, Monsieur,
Dans un récent courriel, vous attiriez mon attention concernant la révision de la directive 86/609 relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques, pour laquelle le Parlement européen a rendu son avis en première lecture, à une très large majorité, le 5 mai dernier et qui fait actuellement l'objet d'un examen par le Conseil.
Je tenais tout d'abord à vous remercier de m'avoir transmis votre avis sur cette question. Vous considérez que le "Rapport Parish", voté lors de la précédente législature, est contraire au bien-être animal. Aussi souhaiterais-je vous indiquer les éléments suivants quant à ma position sur ce dossier dans la suite de ce processus législatif.
Selon moi, la position du Parlement européen présente un équilibre raisonnable entre bien-être animal et progrès de la recherche. Elle a permis de retrouver l'équilibre manquant dans la proposition initiale de la Commission Européenne, en réconciliant, grâce à un encadrement strict, les conditions de recours aux animaux dans des expériences scientifiques avec leur protection.
Nous savons que les progrès de la recherche en Europe restent encore trop dépendants de l'expérimentation animale. Or, tant que les méthodes alternatives ne seront pas efficaces, l'Union européenne ne peut malheureusement pas imposer un arrêt des expériences sur certaines espèces, au risque de fragiliser la recherche.
Je tiens à insister sur le fait que si chaque année près de 12 millions d’animaux sont utilisés à des fins scientifiques (dont environ 12 000 primates non humains), ce nombre d'animaux (essentiellement des rongeurs) n'a toutefois pas augmenté depuis 20 ans, tandis que le nombre de publications scientifiques dans le domaine de la recherche biomédicale a doublé tous les deux ans.
En revanche, le Parlement européen insiste aussi sur le fait que la communauté scientifique doit également œuvrer à la recherche de méthodes alternatives qui permettront petit à petit de réduire le nombre d'animaux utilisés dans les procédures. Ainsi le principe des "3R" (réduction, perfectionnement, remplacement - en français) constitue le pilier du texte. En cela je soutiens les dispositions prévues par le Parlement européen dans son avis du 5 mai, car elles répondent à des exigences formulées par les associations de protection des animaux, notamment en demandant aux États membres de contribuer financièrement au développement de méthodes alternatives.
Enfin, je tiens à insister sur le fait qu'à chaque étape de l'examen de ce dossier, en particulier au sein des commissions de l'Agriculture et de l'Industrie, les socialistes français ont souhaité rencontrer les nombreux acteurs, représentant les différentes sensibilités liées à cette problématique, afin de mesurer les enjeux de la révision de cette directive. Cette discussion pourrait se poursuivre dans une deuxième lecture devant le Parlement européen et je tiens à vous assurer de ma vigilance sur ce dossier.
Je vous prie d'agréer, Madame, Mademoiselle, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.

Sylvie Guillaume, Députée européenne

Adjointe au Maire de Lyon"""