jeudi 1 décembre 2011

En marge du telethon

Quand il faut évaluer la toxicité des médicaments, les humains ne sont pas des rats de 70 kilos ! Il est temps de dépasser le paradigme actuel d‘évaluation de la toxicité des médicaments. La première étape serait de supprimer les exigences réglementaires pour des tests sur des animaux et remplacer ces tests par des méthodes scientifiques du 21ème siècle.




http://lagriffe.over-blog.net/article-en-marge-du-telethon-62369911.html

Des scientifiques, authentiques et authentifiés, créent l'association Antidote Europe pour témoigner du contraire. Ils l'affirment, ils le prouvent : les tests effectués sur les animaux n'ont pas de pertinence scientifique !


jeudi 17 novembre 2011

REBOISER L'AMAZONIE ! le défi d'une jeune française



Et si, comme elle, nous mettions tous les mains à la pâte ?
JPEGCommunicante de 33 ans, Daisy Tarrier a, dès ses études, souhaité mettre en œuvre ses compétences au service de l’environnement.
Est-ce l’idéal de son père, électron libre de l’écologie, qui lui conféra une irrésistible vocation pour la nature, vocation renforcée par des années au service du WWF, une ONG double-face mais dont tout n’est pas à jeter, loin de là ?

Convaincue et convaincante, outre ses stages écologiquement engagés, elle a travaillé pendant sept ans au sein du WWF France. JPEGEn 2010, forte de cette expérience professionnelle et de nombreuses formations complémentaires en lien avec les écosystèmes et l’agro-écologie, elle s’engage un an comme bénévole aux côtés du WWF Pérou et part sur le terrain, en Amazonie, en tant que responsable de la partie sociale de la certification forestière FSC.

Et là, c’est la révélation ! Au-delà de ce que, comme tout un chacun, elle a pu entendre ou lire sur la déforestation, elle prend conscience des problématiques complexes liées à la protection de la forêt tropicale. Elle imagine ce qui peut être fait, ce qui doit être fait, et ce que finalement elle décide de faire.
De retour à Paris, elle crée Envol Vert, une association dont la philosophie de base est : « La forêt nous rend service, rendons-le lui ! ». Avec comme objectif premier la lutte contre la déforestation, Envol Vert accorde une importance toute particulière au volet social des projets qu’elle soutient.

Prenons-en de la graine et volons au secours des écosystèmes de la Planète bleue, tant qu’il en reste.
Bien inspirée par sa seule volonté et avec des moyens budgétaires quasiment nuls, le résultat est éloquent.

source:
http://www.agoravox.fr

vendredi 11 novembre 2011

jeudi 10 novembre 2011

Toujours d'actualité! chine et torture

Malheureusement, les revendeurs continuent à acheter enchine des vêtements décorés avec les peaux des chiens et chats et lapins torturés.
Trent Reznor a pris position, merci à lui !

mercredi 2 novembre 2011

PESTICIDES























http://www.mdrgf.org/-lelivre/pesticides-auteurs.html






















Gaz de schistes et grosses magouilles ! Fabrice Nicolino


Il y a quelques mois déjà, Charlie révélait l’eldorado du gaz de schiste français. Un filon que Sarkozy compte bien offrir clés en main à deux de ses très grands amis: Paul Desmarais et Albert Frère.
Dans la famille gaz de schiste, ne cherchez plus le père, car il s’agit de Paul Desmarais. Le vieux, le vrai, celui qui est né en 1927. Rappelons — ce ne sera jamais de trop — que l’industrie entend faire de la France un pays producteur de gaz et de pétrole, tous deux piégés dans des couches de schiste, à quelque 2000 mètres de profondeur. Notre excellent gouvernement a refilé des permis d’exploration, qui ouvrent la voie à l’exploitation, à des compagnies françaises (Total, GDF Suez), mais aussi américaines, comme Hess, farcie d’anciens ministres amerloques de l’époque Bush. C’est un début d’eldorado, sur 10% de la superficie de la France.
Pour commencer Desmarais.
Si vous voulez faire pleurer Sarkozy, rappelez-lui la défaite de Balladur, son chéri, au premier tour de l’élection présidentielle de 1995. Pour notre ami Nicolas, c’est la traversée du désert. Il n’est plus rien. Sauf là-bas, au Canada, chez le milliardaire Paul Desmarais, qui adore les questions d’énergie. Sarkozy vient lui rendre visite dans son immense domaine de Sagard — trente-deux lacs —, et le mieux est de sortir son mouchoir: «Si je suis aujourd’hui président de la République, je le dois en partie aux conseils, à l’amitié et à la fidélité de Paul Desmarais. 1995 n’était pas une année faste pour moi. Un homme m’a invité au Québec dans sa famille. Nous marchions de longues heures en forêt et il me disait: "Il faut que tu t’accroches, tu vas y arriver, il faut que nous bâtissions une stratégie pour toi1."»
Décryptage. Nous sommes le 15 février 2008 à l’Élysée, vers 18h20, et Sarkozy décore Paul Desmarais, la larme à l’œil, des insignes de grand-croix de la Légion d’honneur. Non, on ne pouffe pas. C’est notre décoration la plus haute. Il doit y avoir moins de soixante-dix grands-croix en vie. Sont présents pour claquer la bise à Desmarais et à Sarkozy Bernard Arnault, Martin Bouygues, Serge Dassault et l’immense copain en affaires de Desmarais, le Belge Albert Frère. Ce Frère si proche recevra peu après la même distinction, toujours des mains de Sarkozy. Deux étrangers grand-croix en si peu de temps, intimes en outre, cela ne s’est encore jamais vu dans toute l’histoire de la République. Bon, étant entendu que vous n’êtes pas sourdingues, résumons: notre président doit tout à Desmarais, évidemment présent au Fouquet’s le 6 mai 2007, soir de l’élection de Sarkozy. Et pas mal à Frère.
L’affaire des gaz de schiste était-elle déjà dans les tuyaux? C’est bien possible, mais Charlie, ne disposant pas d’un budget suffisant, n’a pas pu acheter l’information. Qui existe sûrement. La chronologie va nous aider à mieux comprendre. Desmarais n’est pas seulement un grand amoureux de Sarkozy. Il est de longue date un proche de la famille Bush, George le père en tête. Il a suivi de près l’essor prodigieux du gaz de schiste aux États-Unis, où en quelques années cinq cent mille puits ont été creusés. Et il ne lui a pas échappé que des gisements existent en Europe, et en France.
Or, qui peut forer et exploiter côté français? GDF, Suez et Total. Pendant des années, à partir de 2002 surtout, le duo Desmarais-Frère manœuvre pour une fusion entre GDF et Suez. Sarkozy, alors ministre de l’Économie, débloque le dossier en 2004 en permettant l’ouverture du capital de GDF. À la suite de nombreuses péripéties, la fusion est acquise en septembre 2007, après l’élection de Sarkozy. Le Canard enchaîné du 6 septembre 2006 annonçait de son côté que l’opération était en réalité «en projet depuis des mois, voire des années».
La suite? Elle est belle comme un bilan de société cotée en Bourse. On va essayer de ne pas vous larguer. Dans le fond, c’est simple. Les intérêts transnationaux de Desmarais et de Frère sont intimement liés dans de nombreuses structures. La plus connue peut-être s’appelle la Compagnie nationale à portefeuille (CNP), qui est une société d’investissements majeure. Avec ses deux filiales Pargesa et GBL, la CNP est en toute simplicité le plus gros actionnaire privé de Total et de GDF Suez, qui poussent tant à l’extraction des gaz de schiste. Fini ? Tu parles que non. Albert Frère a créé de son côté une coentreprise avec la société australienne European Gas Limited, vouée à l’extraction de gaz, essentiellement en France. Lecteur, si tu vois sur un permis d’exploration français la mention «European Gas Limited», pense une seconde à Albert, qui l’a bien mérité.
Une dernière pour la route. Frère et Desmarais sont en train de prendre le contrôle de la société chimique Arkema, ancienne filiale de Total2. Son dividende a augmenté de 67% en 2010, selon Boursier.com. Et c’est bien normal, car Arkema fournira une belle part des produits chimiques utilisés dans l’extraction des gaz de schiste en France. Si, bien entendu, l’État impartial accorde le feu vert, pour l’heure orangé. La décision est attendue avant l’été. Selon des informations sérieuses, mais non recoupées pour le moment, le dossier des gaz de schiste ne serait pas traité, pour l’essentiel, dans les deux ministères directement concernés, celui de l’Écologie et celui de l’Industrie. Suspense.
Fabrice Nicolino
Article paru dans Charlie Hebdo n°978
http://fabrice-nicolino.com/

dimanche 30 octobre 2011

L'homme qui arrêta le desert

Yacouba est né au Burkina Faso, dans la région semi-désertique du Sahel, où l’agriculture semble impossible. Il décide de stopper l’avancée du désert et de rendre le sol fertile pour permettre à la population qui a fui la famine de revenir. Patient et persévérant malgré la méfiance des villageois, Yacouba cultive sa terre en améliorant une ancienne technique nommée Zaï : il retient l’eau de pluie et utilise les termites pour enrichir la terre…

Au Burkina, il existe une technique traditionnelle de fertilisation des sols, qui s’appelle le zaï. Cette technique consiste à semer dans des trous creusés mètre après mètre, lors de la saison des pluies. Yacouba s’est appuyé sur cette technique, et l’a perfectionnée.
  • D’abord, il a creusé ces trous avant la saison des pluies. Cette initiative lui a immédiatement valu l’animosité de ses voisins. Ce timing inhabituel allait à l’encontre des traditions et les traditions. Pour se rassurer, on le traita de fou.
  • Ensuite, il s’est dit qu’ajouter du compost dans les trous en question serait une bonne idée. Pour faciliter l’aération de l’ensemble, il y a « invité » des termites.
  • Enfin, suite à une expérience menée par l’ONG Oxfam, il a mis en place des systèmes de mini-digues afin d’éviter l’écoulement trop rapide des eaux de pluie
De surcroît, Yacouba avait compris l’importance de la présence de forêts pour protéger les cultures vivrières. Là encore, son point de vue était nouveau : une forêt, dans la vision traditionnelle, ne pouvait servir que de réserve de combustible ou de matériau de construction. Ce « zaï amélioré », il l’appliqua donc non seulement à ses cultures, mais également à la création, d’année en année, d’un ensemble forestier, là où il n’y avait que le désert. Ça a marché. Les rendements des cultures des terres de Yacouba se sont avérés bien meilleurs que celles de ses voisins, grâce notamment à la présence de sa forêt.
Les spécialistes de l’agronomie ou de la botanique, comme le professeur Chris Reij de la Vrij University d’Amsterdam, qui suivent le travail de Yacouba depuis des années, sont formels : ils en sont comme deux ronds de flan. « Yacouba, à lui tout seul, a eu davantage d’impact sur la conservation que tous les chercheurs nationaux et internationaux réunis. Dans cette région, des dizaines de milliers d’hectares qui étaient devenus improductifs sont redevenus fertiles grâce aux techniques de Yacouba », affirme Chis Reij.

Yacouba ne s’est pas contenté de reconstituer une forêt et d’améliorer les rendements agricoles: il s’est efforcé, ces dernières années, de transmettre son savoir. Tant et si bien que le « zaï amélioré » de Yacouba s’est diffusé dans tout le Yatenga et au delà, pour les cultures vivrières comme le mil ou le sorgho.




samedi 29 octobre 2011

ELEVAGE-VIANDE

Statistique mondiale en temps réel











30 % Elevage intensif. L'élevage intensif de bovins occupe 30 % des surfaces émergée de la terre, les animaux laitiers et de boucherie représentent 20 % de toute la biomasse animale. Ce secteur est responsable de 18 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

16
La consommation en viande d’un Français cause la déforestation de 16 m2
en Amazonie. En effet, l’alimentation animale est fortement dépendante du soja, et, 74% du soja, dont une partie est OGM, provient du Brésil

220

Viande et GES. La production d'un kilo de viande de veau rejette autant de GES qu'un trajet automobile de 220 km. Celle d'un kilo de bœuf équivaut, elle, à un trajet de 70 km

mercredi 26 octobre 2011

mardi 25 octobre 2011

à méditer ...


















Paroles d'un chien Viverrin

Permettez-moi de mourir
sur l'amoncellement de tout mes frères
pourtant mon corps souffrant, respire...
je brûle, j'ai si mal, j'ai froid, j'ai peur...

Je n'ai plus d'oreilles, je n'ai plus de nez,
Des larmes de sang coulent de mes yeux
J'ai tellement de mal à respirer
Mon âme entière vous supplie

On m'a battu et on m'a frappé
Maintenant que je suis mort vivant
accroché, je me suis réveillé
la peau arrachée, le corps en sang

Mais je suis encore vivant !
et je vous regarde au fond de l'âme
moi, jeté sur les corps de mes frères
et je vous regarde, et je vous demande !

A quel Dieu donnez-vous vos cœurs
pour quelle raison si peu d'amour
et pour quelle cause tant d'indifférence ?
N'est-ce-pas uniquement pour le plaisir ?

Mes frères, partout dans le monde souffrent, meurent
parce-que l'homme aime la futilité
parce-qu'il préfère son argent au cœur
parce-qu'il a choisi la vanité
plutôt que l'amour de son âme

Je souhaiterais une mort rapide
mais ce sont toujours les hommes qui décident...

J'étais un chien, un chien viverrin...
je voulais vivre en paix avec vous,
j'avais le cœur assez grand pour vous aimer
et maintenant je tarde à mourir à cause de vous

Je n'ai plus d'oreilles, je n'ai plus de nez
des larmes de sang coulent de mes yeux
j'ai tellement de mal à respirer
alors de toute mon âme, je prie, pour mourir...

Je n'étais pas gros, je n'étais pas bête
un peu à l'abri sous la peau que vous m'avez volé...

lundi 10 octobre 2011

Il faut ABOLIR la VIVISECTION !!























Choississez soigneusement ce que vous achetez ! boycottez tous les produits industriels
Achetez bio, achetez sain, achetez naturel.

vendredi 30 septembre 2011

les éléphanteaux des cirques Ringling


De nouvelles photos montrent l'utilisation de cordes, de crochets acérés et de pointes électrifiées pour dresser les éléphants des cirques Ringling
















Chaque année, mères et pères emmènent leurs enfants au cirque Ringling Brospour un petit « plaisir en famille », mais ce qu'ils ne savent pas, c'est comment éléphanteaux sont ligotés cruellement et électrocutés dans le but de les forcer à apprendre des figures.
















Les parents ne voient jamais ce qui se passe dans les coulisses du centre d'élevage Ringling, oú des éléphanteaux non-sevrés sont capturés dans la peur et la violence, reliés par le cou à des éléphants « ancres » puis traînés loin de leurs mères. Les parents ne sont pas conscients de la longue année de dressage dont les séances intensives et violentes durent plusieurs heures par jour. Ils n'entendent jamais les hurlements et les cris, ni ne voient la lutte frénétique et inutile des bébés jetés à terre, tirés par les quatre membres, frappés à coups de crochets et piqués par des pointes électrifiées.















PETA US a acquis les photos choquantes d'un ancien dresseur de Ringling qui montrent des éléphanteaux effrayés au centre d'élevage Ringling subissant des méthodes de dressage barbares destinées à les forcer à faire des figures dans le cirque.
















Envoyez ces photos à tous vos contacts et engagez-les à ne jamais aller au cirque si celui-ci utilise des animaux. Si vous avez une page personnelle sur l'un des sites ci-dessous, il vous suffit de cliquer sur les liens pour partager ces photos maintenant:
Et n'oubliez pas, si vous entrez dans un cirque Ringling – ou tout cirque utilisant des animaux – vous soutenez cette souffrance. Restez loin des cirques qui utilisent des animaux.
source: Ici











lundi 12 septembre 2011

MANIF à MEZILLES Finissons-en !

Aucun test sur l'animal ne garantit l'efficacité et surtout l'innocuité d'un médicament.
Le modèle animal n'est pas utile pour l'homme au contraire il est dangereux.
Il permet seulement à big pharma de mettre sur le marché des médicaments qui ne pourraient l'être si il etaient testé avec des méthodes substitutives.

D'un point de vue éthique l'expérimentation sur les animaux est absolument scandaleuse et honteuse.

Nos impôts servent à alimenter cette filière mortifère pour les animaux comme pour les consommateurs... ne profite qu'aux producteurs et vendeurs de médicaments et leurs associés.

Il est grand temps de protester plus fermement. Nous devons tous demander l'arrêt total des tests sur animaux.

J'ajouterais que malgrè ce que disent leurs publicités (et on comprends pourquoi) les médicaments ne sont pas utiles, pas plus que les vaccins, tous sont nuisibles à la santé.
Une vie saine est la seule garantie de santé.
A chacun de prendre ses responsabilités pour lui-même et pour les autres, tous les autres.


Manifestation contre l'élevage de chiens de... par licaon

mercredi 7 septembre 2011

LE PIC DE NOUS par Michel Tarrier



Promesse ou actualité ?
À l’annonce du 6.999.999.999ème terriens + 1, ou en réponse à ceux qui prévoient un futur sombre en raison de la surcharge humaine, un escadron de démographes commis par les grands patrons spéculateurs et profiteurs des foules caressent l’opinion publique dans le sens du poil. Ces marchands de faim, d’armes et de consommation, appuyés par leurs larbins, tous agresseurs de la biosphère, brandissent le goupillon de la vertu, constatent ou prévoient une salutaire et hypothétique stabilisation démographique d’ici une génération, soit avant le seuil fatidique des 10 milliards. C’est leur boulot, ils sont payés pour cela.
« Demain, il y aura peu à choisir et beaucoup à souffrir. »
« Tant que la flore et la faune poursuivront leur rythme effréné d'extinction conférée, toute création supplémentaire d'un d'entre-nous reste injustifiable. »
« Nous n’avons qu’un ennemi : notre prolificité. »




Je rappelle qu’un pic est un maximum atteint au-delà duquel il y a une descente, tel un sommet suivit d’une pente.
Tout au contraire, les plus écologistes et biocentristes, ceux qui pensent que l’on doit vivre sur une planète vivante, estiment que le score de 10 milliards et que même notre effectif présent de 7 milliards illustrent déjà une surpopullulation qui n’est plus compatible avec une vie en harmonie avec les éléments, que cette population surnuméraire est contraire au respect environnemental le plus élémentaire et donc au bien-être de l’homme. Pour preuves, les déclarations de guerres d’appropriations capitalistes et néocoloniales, pernicieuses ou offensives, notamment au profit de terres fertiles et de ressources du sous-sol, se font incessantes.
Une population humaine en phase avec une vie durable, garantissant une stabilité du climat, une pérennité des ressources, des paysages et des autres espèces devrait probablement se situer aux alentours de 3 milliards, ce qu’elle était il n’y a pas très longtemps, en 1960.D’innombrables intellectuels et libres penseurs, non atteints de propagandisme, l’ont dit et le disent. Tout en précisant que dans tous les cas et pour ce qui concerne la sphère occidentale, il convient de revenir à un mode d’existence moins agressif, plus sobre et moins polluant.
C’est donc maintenant ou jamais qu’il faut envisager notre pic démographique et qu’il faut commencer à nous réduire !
D’autres commentaires…
D’abord, on pourrait longuement discuter les chiffres concernant les promesses d’accalmie procréationniste, ainsi que leur interprétation. Prévisions, sondages et statistiques politiquement corrects et rassurants résistent rarement à l’épreuve du temps. Pour être prophète, il faut être pessimiste et non démagogue ! Le pessimisme est en ce cas constructif.
On nous dit que nous ne dépasserons pas 9 ou 10 milliards… Et alors ? Pourquoi donc fertiliser encore et encore ? Faut-il pousser le bouchon jusqu’aux limites des capacités et des ressources ? Une rame de métro ou un autobus ne doivent-ils rouler que bondés pour être rentables ? Pourquoi cette absence de sagesse, si ce n’est pour plaire à notre instinct de procréation qui n’est plus de mise sur une Terre rétrécie et dans un monde au devenir plus qu’hypothétique ? C’est seulement par irrespect et méchanceté à l’égard des enfants que l’on traite comme des otages et que l’on va plonger dans une existence difficile ? En 2040, nous serons autant à naître qu’à mourir ! Cela me rappelle certaines assertions entendues au temps de mon enfance, du genre : « Ils n’ont pas eu de guerre, ils mangent leur pain blanc le premier… ! » ; ou bien : « Qu’ils en chient comme nous en avons chié… ! ». Elle est belle la promesse vie ! On pourrait aussi en appeler au droit de ne pas naître !
Ces démographes institutionnels qui occupent l’espace médiatique au nom des maîtres du monde s’inscrivent évidemment dans la tradition erronée et religieuse de l’homme contre-nature. Leur cécité écologique m’inquiète plus qu’elle me rassure. Ce sont des anthropocentristes purs et durs qui se croient seuls sur Terre. Ils omettent que l’homme ne survivra pas ou survivra mal dans une biosphère dégradée, dans un climat modifié, avec des écosystèmes aux trois-quarts saccagés, en occupant sans cesse davantage les niches écologiques des autres espèces. Nous avons déjà induit l’extinction de 80% des plantes et des animaux, n’est-ce pas suffisant ? Faut-il cultiver, cimenter, déconstruire les paysages et détricoter davantage la biodiversité ?
La désinformation ambiante passe évidemment sous silence les dates d'épuisement des richesses exploitables : 2021 : fin de l'argent / 2025 : fin de l'or et du zinc / 2028 : fin de l'étain / 2030 : fin du plomb / 2039 : fin du cuivre / 2040 : fin de l'uranium / 2048 : fin du nickel / 2050 : fin du pétrole / 2064 : fin du platine / 2072 : fin du gaz naturel / 2087 : fin du fer / 2120 : fin du cobalt / 2139 : fin de l'aluminium / 2158 : fin du charbon… (Source : Magazine Science et Vie hors série N° 243 de juin 2008)
Il ne fait aucun doute que la date boutoir du monde tel que nous le connaissons sera celle de l’épuisement des énergies fossiles. Pour éviter tout ouragan social, économique et boursier, les compagnies pétrolières et leurs exégètes évitent de faire trop de bruit à propos du pic pétrolier (ou début de la fin) et de sa date. En aucun cas nous ne serons à l’heure pour remplacer le pétrole à hauteur de l’extravagante consommation de notre surpopulation puisque tout provient du pétrole, du gaz ou des dérivés, jusqu’à l’alimentation qui en dépend à 99%. Les réserves de pétrole non conventionnel ne pourront évidemment pas compenser, seulement compléter un court laps de temps. Le solaire et l’éolien ne représentent aujourd’hui que 0,1% de la production énergétique mondiale et aucune énergie renouvelable n’est en mesure de prendre le relai. Cette déplétion pétrolière est inévitable et la question n’est plus de savoir si elle aura lieu, mais quand elle aura lieu. Certains estiment que nous avons déjà atteint le pic, comme l’Agence Internationale de l’Énergie qui le date de 2006. D’autres voix autorisées pensent qu’il surviendra entre 2010 et 2020, rares sont ceux qui le situent après 2020. Nous avons déjà consommé quelque 1200 milliards de barils, soit grosso modo la moitié des réserves. Dites-vous bien que ce pic des énergies fossiles marquera la dégringolade de l’humanité telle que nous la vivons. Il n’y aura aucune alternative, nous ne pourrons y survivre à hauteur de notre effectif, ni de celui d’aujourd’hui, ni de celui de demain, même tempéré par les démo-économistes de service.
N’en déplaise à une mythologie écologique propagée par les agresseurs de la planète, au stade où il est défait, on ne pourra plus refaire le monde, tout au plus stopper l’hémorragie pour gérer les restes et jouer des prolongations plus ou moins viables pour une ou deux générations. Cette mythologie ordinaire est le fruit de mythomanes, lesquels mentent parce qu'ils craignent la réaction de dévalorisation qu'entraînerait l'aveu de la réalité.
Aveuglée par un humanisme contre-productif qui est source d’irrespect écosystémique et coupable d’un infini gaspillage, l’humanité vit déjà à crédit et consomme une planète et demie par an, soit bien plus que ce que la Terre est en capacité de lui offrir.
« Celui qui croit qu’une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est un fou, ou un économiste. »
Kenneth Boulding
« Celui qui croit qu’une démographie exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est un fou, ou un démographe. »
Michel Tarrier
Le pic de nous doit être une actualité, pas une promesse fallacieuse.
Si vous pensez qu’il faut vivre moins nombreux pour que tout le monde puisse tout simplement vivre, lisez :
Faire des enfants tue la planète. Éloge de la dénatalité, de Michel Tarrier
Si, au contraire, vous pensez qu’il faut continuer à mettre sur Terre des enfants au risque qu’ils connaissent une vie invivable, alors lisez :
L'apocalypse démographique n'aura pas lieu : 7 milliards d'hommes sur la planète, de Fred Pearc
Entre-nous : Nous sommes écologiquement moins coupables en élevant un petit chat ou un gros chien qu’en faisant un enfant !