lundi 30 juillet 2012

La réalité de l'abattage rituel Halal et Casher

Article de Christophe Magdelaine :

L'abattage rituel, notamment représenté par les viandes dites Halal et Casher[1] pour les communautés respectivement musulmanes et juives ne cesse de progresser en France. De plus en plus de supermarchés, de restaurants, de transformateurs agro-alimentaires... proposent ce type de viande, mais à quel prix ? Sous couvert du droit de s'alimenter selon son culte, ces méthodes d'abattage finalement peu connues révèlent un business florissant et une cruauté inacceptable envers le vivant.
En France, les règles générales de l'abattage classique imposent depuis 1974 que les animaux soient étourdis dans des abattoirs avant d'être saignés, ceci afin de limiter la souffrance animale. Or, la mise à mort des animaux de boucherie n'est pas un acte anodin et isolé : chaque année 1,1 milliard d'animaux sont tués en France ! Ce processus industriel, qui repose sur une logique commerciale, nécessite d'être sévèrement encadré. En effet, "la mise à mort des animaux peut provoquer chez eux de la douleur, de la détresse, de la peur ou d'autres formes de souffrance, même dans les meilleures conditions techniques existantes."[2].
Dans les pays de l'Union européenne, c'est la Directive 93/119/CEE du Conseil qui définit les normes en matière d'abattage : "D'une façon générale, on doit éviter aux animaux toute excitation, souffrance ou douleur inutiles lors de leur transport, hébergement, immobilisation, étourdissement, abattage ou mise à mort. Les abattoirs doivent être construits et équipés de manière à respecter cette exigence. Le personnel d'abattage doit posséder les compétences, capacités et connaissances professionnelles requises. Les animaux doivent être étourdis avant l'abattage ou immédiatement mis à mort."[3]

Une souffrance animale inacceptable


Abattage rituel du veau Gaspard dans un abattoir français.
© One VoiceVidéo déconseillée aux personnes sensibles

L'abattage rituel, est un abattage industriel, avec ses cadences inadmissibles et sa maltraitance continue envers l'animal, le tout sans étourdissement préalable.
En 2009, un rapport d'enquête de One Voice a révélé la réalité sur la souffrance de quelques-uns des animaux tués pour produire de la viande halal. D'après la tradition musulmane, les animaux doivent être traités avec égards avant d'être abattus et doivent être calmés en récitant une prière avant de les égorger en sectionnant les principales artères du cou. Or, en visitant cinq abattoirs pratiquant l'abattage halal sans étourdissement préalable, les enquêteurs de One Voice ont vu un certain nombre d'employés faire preuve d'un manque visible de respect et de compassion envers les animaux. Les animaux étaient traités avec cruauté, ils étaient effrayés et stressés pendant les opérations et dans certains cas, on leur sciait la gorge au lieu de la trancher. Les enquêteurs ont vu des moutons qui essayaient de s'enfuir alors qu'ils avaient la gorge tranchée et ils ont filmé des poulets qui étaient ébouillantés alors qu'ils étaient encore vivants. Ils ont bel et bien entendu les cris des animaux qui agonisaient, mais dans bien des cas, ils n'ont entendu aucune prière...

le Farm Animal Welfare Council (FAWC), organisme consultatif britannique indépendant constitué de vétérinaires, de zoologues, de chercheurs et de spécialistes de la protection des animaux : "Quand une incision transversale très large est pratiquée au cou, divers tissus vitaux sont sectionnés: peau, muscles, trachée, œsophage, artères carotides, veines jugulaires, principaux faisceaux nerveux (p.ex. nerfs vagues et nerfs phréniques) ainsi que divers nerfs de moindre importance. Une incision aussi importante entraîne inévitablement une rupture d'information sensorielle vers le cerveau chez un animal sensible (conscient). Nous sommes persuadés qu'une blessure aussi considérable entraîne une douleur et un stress très importants pendant le laps de temps qui précède l'insensibilité". Le FAWC a demandé l'interdiction de l'abattage rituel sans étourdissement préalable et Judy MacArthur Clark, qui en était alors la présidente, a déclaré: "Il s'agit d'une incision importante dans le corps de l'animal et dire qu'il ne souffre pas est tout à fait ridicule".

Vidéo de l'enquête GAIA dans des abattoirs de Belgique qui pratiquent l'abattage rituel Halal
© GAIA
Vidéo déconseillée aux personnes sensibles

Les réactions des vétérinaires sur la souffrance animale engendrée par l'abattage rituel sont unanimes, rapporte l'Oeuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoirs (OABA) :
  • "Les images de ces pauvres bêtes étouffant et souffrant pour rien ne peuvent que révolter un homme en général et un vétérinaire en particulier, habitué qu'il est à diminuer la douleur de ses patients grâce aux anesthésiques et antalgiques." (Président du Syndicat des Vétérinaires de la Région Paris Ile-de-France, décembre 2010).
  • "Les vétérinaires demandent le recours à des méthodes permettant de mettre un terme à la longue agonie des animaux égorgés lors des abattages rituels" (Motion du Syndicat national des vétérinaires d'exercice libéral, octobre 2010).
  • "Du point de vue de la protection des animaux et par respect pour l'animal en tant qu'être sensible, la pratique consistant à abattre les animaux sans étourdissement préalable est inacceptable, quelles que soient les circonstances" (Fédération des vétérinaires d'Europe en 2006[7]).
  • En 2004, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) émettait un avis[8] selon lequel "en raison des graves problèmes de bien-être animal liés à l'abattage sans étourdissement, un étourdissement doit toujours être réalisé avant l'égorgement".
Un risque pour la santé
Pire, la viande Halal peut être contaminée à la fois par la régurgitation et l'effondrement des défenses immunitaires de l'animal au moment de l'égorgement. Alain De Peretti, vétérinaire rural, souligne même le "gigantesque bond en arrière" des autorités qui acceptent la commercialisation de cette viande, à l'encontre des progrès réalisés jusqu'alors en terme de sécurité alimentaire en Europe. Les toxi-infections alimentaire risquent donc d'être de plus en plus nombreuses notamment chez les personnes qui ne cuisent pas suffisamment leur viande.[9]
Gilbert Mouton, ancien professeur à l'école vétérinaire de Maison Alfort explique[10] qu'un abattage rituel ne permet pas de protéger la viande contre les risques d'infection bactérienne car l'œsophage, brisé, ne plus être ligaturé pour empêcher le versement de l'estomac, voire des poumons sur la carcasse. Ainsi, dans 15 à 20 % des cas, les germes se déposent sur le collier (cou de la bête) contribuant à augmenter les risques d'infection par E. coli notamment sur les steaks hachés.
De plus, la pratique de la betiqua (inspection dans le rituel casher), lorsqu'elle est réalisée sur des carcasses au sol, peut entraîner la souillure de la peau de l'animal (Pascale Dunoyer, Chef du bureau des établissements d'abattage à la Direction Générale de l'Alimentation[11].
Malheureusement, l'actualité témoigne de la multiplication des infections pour le consommateur final..

Une dangereuse banalisation de l'abattage rituel
La banalisation de l'abattage rituel, notamment Halal, profite d'une complaisance du monde politico-médiatique et de l'Etat, sous couvert du respect des religions, en oubliant celui de la laïcité, de la santé et de la loi.
Ainsi, depuis le 1er septembre 2010, la société Quick, dont l'Etat est actionnaire majoritaire via la Caisse des Dépôts et Consignations, a "décidé de pérenniser l'offre [exclusive] de produits à base de viande halal dans les 8 restaurants du test et de l'étendre à 14 nouveaux restaurants". Objectif affirmé : "cette offre pouvait être une source de croissance intéressante." En effet, une étude réalisée par l'agence Solis en décembre 2009 et publiée en janvier 2010 montre que la croissance annuelle du marché halal est de 15% et que son chiffre d'affaires pourrait atteindre 5,5 milliards d'euros en 2010...[12]. Notons qu'en Israël, McDonald ne vend que de la viande Casher.
L'appât du gain n'a pas échappé aux grandes et moyennes surfaces qui proposent de plus en plus de viande Halal dans leur rayon boucherie.
Bien d'autres exemples témoignent de la banalisation de l'abattage rituel Halal, y compris dans les organes de la République française pourtant laïque :

Soulignons enfin que chaque kilo de viande abattue selon les rites Halal ou Casher profitent à leurs représentants religieux. A ce titre, Kamel Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon déclarait : "Par kilo de viande, la certification halal coûte entre 10 à 15 centimes d'euros"[13], une manne financière non négligeable !
Dans le même temps, d'après les bilans établis par le Service de la statistique et de la prospective (SSP), la consommation française de viande de porc, considérée comme impure par les musulmans et les juifs est en recul[14].


La majorité de l'abattage en France serait rituel

Si l'étourdissement ne semble pas toujours appliqué correctement dans les abattoirs français comme en témoigne le procès de l'association L214 contre Charal, son absence est toutefois autorisée dans le cadre de dérogations liées à l'abattage rituel. En effet, l'abattage rituel nécessite que les animaux soient saignés alors qu'ils sont encore pleinement conscients.
Par définition, une dérogation "constitue une exception dans l'application d'une règle d'origine contractuelle, légale, ou administrative".
Or, dans une lettre ouverte adressée au président de la République du 10 juin 2010, un regroupement d'associations de protection animale souligne qu'en France déjà 50 % des ovins sont égorgés conscients et donc sensibles à la douleur. Uneproposition de loi de novembre 2010, rejetée, indique même qu'en France, "entre 1/3 et 2/3 de la viande consommée, est issue de la filière certifiée d'abattage rituel, tandis que le nombre des consommateurs potentiels représente tout au plus 1/10e de la population française" (environ 7 millions de personnes).
Pire, malgré les déclarations électoralistes et rassurantes d'importantes personnalités politiques, le rapport du Conseil Général de l'Alimentation, de l'Agriculture et des Espaces Ruraux (CGAAER) affirme, au vu des chiffres de l'Unité d'audit sanitaire, que le pourcentage d'abattages rituels dans les abattoirs atteint 51 %. Et de conclure : "Il existe bien une situation fragile où l'abattage rituel pourrait devenir la norme au lieu de rester une pratique dérogatoire". Nous ne pouvons donc plus parler d'"exception".

100% de l'abattage en Ile-de-France est halal

Plus pernicieux encore : une partie significative de la viande d'animaux abattus sans étourdissement préalable pour les boucheries juives et musulmanes, au lieu d'être effectivement destinée à ce marché, est finalement écoulée sur le marché global de la viande... Or, 72 % des français désapprouvent la dérogation permettant de ne pas étourdir les animaux avant leur abattage[15].
L'exemple de l'abattoir de Meaux, en Ile-de-France, est révélateur : depuis 2008, tous les animaux qui y entrent sont abattus sans étourdissement, selon l'abattage rituel, peu importe que les vaches soit destinées au marché religieux ou non[10].
On pourrait se rassurer en croyant à une exception, il n'en est rien : "ce que nous avons constaté après les 8 mois d'enquête ce que les 5 abattoirs qui fonctionnent en Ile-de-France, abattaient tous selon le rite musulman" (François Hallepée, directeur de la Maison de l'Elevage d'Ile-de-France)[10].
Malgré les démentis formels du monde politico-médiatique, la Chambre d'Agriculture d'Ile-de-France confirme : "l'Ile-de-France compte à ce jour 5 abattoirs dont un spécialisé dans la viande de porc. Les quatre autres abattent les cheptels exclusivement de manière rituelle : 100% de la viande abattue en Ile-de-France l'est selon les traditions musulmane et juive.
Aucun choix n'est donné aux éleveurs franciliens qui doivent franchir les limites de la région pour bénéficier d'un abattage traditionnel. Leurs animaux doivent être transportés sur des centaines de kilomètres, abattus en province, les carcasses devant être rapatriées pour le conditionnement et la distribution en Ile-de-France. Quelle perte de temps et d'argent ! A l'heure des circuits courts, c'est un comble !". Au delà des pertes financières, un tel trafic est un non-sens environnemental.

Explications

"Par le passé, les abattoirs franciliens étaient gérés par les communes. Le désengagement des municipalités a vu peu à peu l'ensemble de l'abattage francilien confié à des opérateurs privés. Pour des raisons de simplification des process et poussés par la réduction des coûts, ces derniers se sont tournés vers un procédé unique d'abattage rituel, délaissant, de fait, la méthode traditionnelle, au mépris de la réglementation qui impose un 'étourdissement' préalable des animaux et avec le consentement coupable des services de l'Etat." souligne la Chambre d'Agriculture d'IDF qui ajoute, cependant, que les abattoirs franciliens ne représentent qu'environ 2 % de la consommation francilienne de viande.


http://www.dailymotion.com/video/xovfrg_polemique-halal-les-consommateurs-doivent-ils-etre-mieux-informes-sur-le-mode-d-abattage-des-betes-l_news
Polémique halal : les consommateurs doivent-ils être mieux informés sur le mode d'abattage des bêtes ? : le "Débat" avec Frédéric Freund, directeur de l'OABA
© RTL

Un choix cornélien pour le consommateur et l'éleveur
Il n'existe aucun moyen pour le consommateur d'identifier le mode d'abattage de la viande qu'il achète, que ce soit dans les supermarchés ou les boucheries : un tour de force inacceptable qui s'explique une nouvelle fois pour des raisons de rentabilité.
Heureusement, les citoyens ne sont pas dupes : plus de 78% d'entre eux souhaitent un durcissement de la législation soit par l'interdiction pure et simple de l'abattage rituel (plus de 40%) ou par l'instauration d'un étiquetage obligatoire (38%)[16].
Les éleveurs sont également victimes de ce système insensé : "les éleveurs devraient pouvoir choisir leur mode d'abattage tout comme les consommateurs devraient pouvoir choisir leurs produits en toute connaissance de cause : les viandes devraient bénéficier d'un affichage clair en la matière. Quant aux abattoirs, ils devraient être soumis aux mêmes conditions de contrôle que celles imposées aux exploitations d'élevage par les services de l'Etat !" insiste la Chambre d'Agriculture d'IDF.
Les bouchers et charcutiers sont également de plus en plus mal à l'aise : en septembre 2011, la Confédération Française des Bouchers et Charcutiers Traiteurs (CFCBT) se déclarait "résolument hostile à une extension, même contrôlée, de l'abattage sans étourdissement préalable".
Littéralement pris en otage, le consommateur a de moins en moins le choix : même en privilégiant de la viande issue de l'"agriculture biologique", à l'heure actuelle, rien ne garantit qu'elle ne soit pas issue d'un abattage rituel.
Une nouvelle fois, les impératifs économiques et la pensée unique du monde politico-médiatique passent devant le respect du consommateur, la laïcité, la transparence et la santé.

Notes et références

  1. Dans l'islam, le mot "halal" désigne ce qui est permis par la loi divine. Dans le judaïsme, le mot "casher" a la même signification.
  2. Règlement (CE) N° 1099/2009 du Conseil du 24 septembre 2009 sur la protection des animaux au moment de leur mise à mort - Union européenne
  3. Législation en vigueur en vue de la protection des animaux lors de l'abattage - Commission européenne
  4. L'abattage rituel des animaux élevés ou détenus pour la production de viandes - OABA
  5. Code sanitaire pour les animaux terrestres - OIE
  6. Sauvés de l'Aïd ! - One Voice
  7. Welfare of Animals at Slaughter and Killing, FVE/06/doc/033 Final 25/10/06 - FVE
  8. Summary of Opinion of the Scientific Panel on Animal Health and Welfare on a request from the European Commission related to welfare aspects of the main systems of stunning and killing the main commercial species of animals, 2004 - Autorité européenne de sécurité des aliments
  9. "La viande halal présente un risque sanitaire important" : rencontre avec un vétérinaire (Audio) - NovoPress
  10. Reportage d'Envoyé spécial du 16 février 2012 - France 2
  11. Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, 2008
  12. Bilan du test de vente d'une gamme de produits à base de viande halal - Quick
  13. [Halal] "Ce mot est complètement galvaudé" - Le Parisien
  14. Agreste Conjoncture ; Synthèses n° 2010/112 ; avril 2010 - Ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche
  15. Les Français et l'étourdissement des animaux avant leur abattage – Sondage IFOP réalisé du 8 au 10 décembre 2009 sur un échantillon de 1015 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
  16. Sondage notre-planete.info, mars 2012, 3332 votants.

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Actualités



Article complet : Abbatages rituel

PETITIONS :

http://www.petitions24.net/interdiction_totale_de_labattage_hallal_en_france

https://www.lapetition.be/en-ligne/ptition-contre-le-halal-en-france-7933.html

http://contrelacruaute.e-monsite.com/pages/petitions/petition-contre-le-halal-en-france.html

lundi 23 juillet 2012

ENTRER EN RESISTANCE OU MOURIR


kokopelli semences


Les Pétitions : les psychopathes prédateurs s'en torchent leur barbecul


Suite au jugement scandaleux de la Cour Européenne de Justice — qui prouve une fois de plus que ces institutions Européennes sont complètement corrompues et à la botte des banskters, du Cartel de la Chimie, des multinationales biocidaires et autres marionnettes politiques — certains amis de Kokopelli ont pensé qu'il était adéquat de relancer des énièmes pétitions pour la défense des semences libres.
Qu'il soit, donc, bien clair que l'Association Kokopelli ne cautionne, en aucune manière, la pétition lancée par Cyberacteurs et, cent mille fois moins, celle lancée par Avaaz. J'ai déjà exprimé — dans l'un de mes articles sur l'arnaque du réchauffement climatique anthropique — ce que je pensais de cette organisation bien ancrée dans la mouvance de l'opposition contrôlée et créée par Ricken Patel qui fut consultant pour l'ONU, la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill Gates…
N'est-il pas évident, après tant d'années de lutte, que les pétitions, les psychopathes prédateurs s'en torchent leur barbecul sur leurs pelouses transgéniques ?
Le jugement de la Cour Européenne de Justice est totalement en phase avec les délires génocidaires de la clique criminelle du complexe militaro-industriel qui ruine les peuples par des dettes nationales générées ex-nihilo, fomente des guerres "libératrices", détruit l'intégralité de la biosphère et assassine l'humanité.
Vandana Shiva — qui sera présente lors de notre Festival Kokopelli/Pachamama au Pérou — a récemment évoqué l'offensive généralisée des multinationales de l'agro-chimie dans les pays dits "émergents". Aux USA, Monsanto et les multinationales biotechs, tentent de faire passer, au Congrès, un décret qui les mettrait au-dessus de toutes les lois. Quant à l'Europe, elle continue de se transformer en poubelle cancérigène sous l'assaut de l'agriculture toxique et du Cartel Nucléaire.
Et pour ne pas évoquer un sujet tabou — la contamination radioactive de toute la chaine alimentaire planétaire — une première ferme bio, en Oregon, selon l'expert nucléaire Arnie Gundersen, a fermé ses portes en raison de la contamination radioactive de ses sols. Et le Japon se meurt inexorablement de Fukushima, l'oubliée des médias à la solde de la mafia. Tout comme les citoyens de la côte ouest US, tout comme les peuples de la planète…, mourront inexorablement de Fukushima le jour où son réacteur 4 s'effondrera.
Très chères Amies et Amis de Kokopelli et de la Vie, pensez-vous vraiment que nous allons neutraliser les criminels psychopathes et prédateurs avec de mignonnettes pétitions ?
Les Peuples de cette belle Planète, notre Terre-Mère, apprendront-ils un jour qu'une société qui ne peut pas discerner et éliminer, par tous les moyens possibles, la psychopathie, en son sein, n'est tout simplement pas digne de survivre ?
Il est vrai que la Rage monte, que certains Peuples se réveillent (en Islande, les banquiers mafieux sont en prison) mais il ne reste que peu de temps. L'Humanité est dans une situation critique de légitime défense car les psychopathes dégénérés ont déclaré la guerre à la Vie — une guerre totale et terminale — et ils iront jusqu'au bout de leur démence meurtrière.
Quant à Kokopelli, ce n'est ni la Cour Européenne de Justice, ni le GNIS, ni Baumaux, ni la clique génocidaire qui s'est donné comme mission d'éradiquer la Vie de notre belle Planète, qui nous empêcheront de continuer notre travail de protection de la biodiversité alimentaire : un travail de 20 années dans le non-respect total de leur illégalité mortifère.
Dominique Guillet. Le 22 juillet 2012.

ENTRER EN RESISTANCE OU MOURIR EST NOTRE DERNIER CHOIX il faut faire vite, ruinons les cartels, ruinons les fous, décroissons et consommons propre, refusons les compromis, luttons !!

vendredi 20 juillet 2012

BON SANG DE BON SANG !

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/mais-bon-sang-de-bon-sang-120231

par Michel Tarrier :

Apanage des pays riches, la consommation de viande ne cesse d'augmenter dans le monde. L'élévation du niveau de vie dans les pays émergents amplifie les effets déjà catastrophiques d'une surconsommation de viande non soutenable et inutile.



La consommation de la viande et du lait est partout en hausse. Elle s’accroit considérablement dans des pays comme la Chine. Depuis un demi-siècle, la production mondiale de viande est passée de 44 millions à plus de 220 millions de tonnes. La société humaine consomme annuellement plus de 53 milliards d'animaux par an ; dans l'ordre : poulets, canards, porcs, lapins, dindes, moutons, chèvres, bovins et chevaux. Dans le premier monde, 98 % de la totalité des animaux avec lesquels nous sommes en interaction servent à l’alimentation. Les abattoirs nord-américains tuent quotidiennement 25 millions d’animaux par jour. Selon les estimations de la FAO, la production planétaire de viande et de lait doublera d’ici 2050. À cette occasion, les éthiciens agitent de plus en plus la question de notre responsabilité morale à l'égard des animaux. Les États-Unis transforment chaque jour 1000 tonnes de viande de bœuf en hamburgers, et chaque citoyen nord-américain dévore durant sa vie 9 bœufs de 500 kg. Un Français mange 100 kg de viande par an, trois fois plus qu’il y a un demi-siècle.

La plupart de ceux qui se prétendent écologistes sont tout autant zoophages et les partis verts et ONG environnementales se refusent d'aborder le sujet, y compris dans le cadre de la fameuse cantine scolaire Bio du WWF où la barbaque trône en maître.

Aux États-Unis, 70 % des céréales sont destinés aux animaux d'élevage, contre seulement 2 % en Inde. Dans un parc d'engraissement américain de 37.000 bovins, 25 tonnes de maïs sont distribuées chaque heure. 90 % des cultures de soja, dévoreuses d’écosystèmes majeurs, vont aux animaux d'élevage pour la grande bouffe occidentale. Pour satisfaire à la demande, entre 1977 et 1980, le Brésil a augmenté de 400 % ses exportations de soja. Simultanément, 38 millions d’habitants étaient sous-alimentés et 10.000 petits Brésiliens mouraient de faim, Il faut 7 kg de céréales et 10.000 litres d’eau douce pour produire un seul kilogramme de bœuf.

Un consommateur humain qui passe au tout végétal, ne serait-ce qu’une fois par semaine, fait montre d’une solidarité planétaire de l’ordre de 5.000 litres d’eau par an.

Le choix du mode alimentaire est donc déterminant dans la valeur de l’empreinte écologique de chacun. Si toutes les céréales utilisées pour le bétail américain étaient consommées directement, elles nourriraient 800 millions d'humains.

La production carnée est au premier rang des causes du détournement calorique planétaire : 500 calories d'énergie alimentaire issues d’un steak d’un demi-kilogramme demandent 20.000 calories de carburant fossile à produire. Les voilà les chiffres de la gabegie !

Dans le système nord-américain qui nous obnubile, la moitié de l’eau dont la majeure partie est non-renouvelable, est dilapidée au profit de l’arrosage d’une agriculture servant à la nourriture des animaux d’élevage. La pollution des eaux, dont celle de nature pesticidaire, est en grande partie le fait des rejets de l’élevage productif.

C’est aux méfaits de l’élevage qu’il faut attribuer 85 % de l’érosion de la fertilité des sols (déboisement, création de déserts agraires, désertification), et 20 % de l’augmentation de l’effet de serre causé par le méthane, gaz largement produit par les vaches que nous mangeons. On saccage 17 mètres carrés de forêt tropicale, abritant une phytomasse de 75 kg de plantes vasculaires et de vie animale, pour produire un steak haché de bœuf, chiffre évalué pour l’Amérique centrale. 200 millions d’hectares de forêts tropicales ont été rasés depuis 50 ans pour faire place à des pâturages d’engraissement ou à des fermes « modèles » de bovidés. En attendant d’amputer ce qui reste au profit des agrocarburants de première génération, nous transformons déjà des forêts en hamburgers tout en participant au réchauffement du globe.

Dans les pays traditionnellement voués au pastoralisme, notamment ceux musulmans, le surpâturage de rente a succédé aux modestes troupeaux familiaux. Cette charge outrancière des troupeau, qui se superpose à des paysages très sensibles parce que semi-arides, induit l'anéantissement irréversible des écosystèmes. C'est une tragédie sans remède et qui sera bientôt source de famine par tarissement des ressources naturelles, perte d'absorption des sols et assèchement des nappes phréatiques.

Outre le fait qu’une alimentation végétarienne réduit le risque de mort par attaque cardiaque de 50 à 4 %, et divise par trois le risque de cancer du sein et des ovaires, on voit bien que l’exploitation des animaux par la boucherie est aussi l’une des grandes causes de la faim dans le monde. Il est donc pour le moins stupide de la part des carnivores bien-pensants d’argumenter la famine du tiers-monde pour relativiser le souci d’un meilleur respect dû aux animaux.

L’élevage en batterie entre dans les pratiques les plus ignominieuses de notre humanité. Poules, dindes, cochons, bovidés sont industriellement torturés au nom de la recherche d’un profit maximal. Mais la morale est que ce mauvais traitement retombe sur la santé de ceux qui consomment cette chair pétrie de souffrances et de poisons.
À la production de la viande s’ajoute celle laitière, intensive : l’exploitation du cheptel bovin est éthiquement inqualifiable. L'image de la vache - reine des près - paissant paisiblement dans la verte prairie et se laissant traire avec allégresse par l’aimable fermière toute rougeaude est un pur produit d’agence qui cache une bien affligeante réalité. Comme tout mammifère, notre brave vache a besoin de mettre bas une fois l’an. Il n’en est plus question sous le motif de l’esclavage laitier auquel elle est soumise. Et si on laisse le veau téter, la vache va freiner la descente de son lait et nuire à la productivité imposée par le Crédit Agricole de son fermier-proxénète. La fin justifie les moyens. Le veau lui est donc retiré quelques jours après sa naissance. Les vaches sont très maternelles et le stress qui en résulte est incommensurable. Si le veau est une future génisse, elle ira rejoindre le bataillon d'autres vaches laitières. Sa première grossesse aura lieu à deux ans, puis elle sera à nouveau fécondée trois mois après chaque vêlage, par insémination artificielle dans 70 % des cas. Elle sera maintenue en lactation sept mois au minimum par an et l'éleveur continuera à la traire même pendant sa grossesse. Ce productivisme outrancier est si exténuant qu’il réduit le potentiel de longévité de l’animal, de vingt années à seulement cinq. C’est ainsi que les trois quarts de la viande bovine proviennent de vaches laitières sacrifiées pour causes de stérilité ou de rendements médiocres. Séquestrés dans des caissettes à claire-voie, les veaux à viande sont dans l'incapacité de se retourner, car tout exercice augmenterait leur développement musculaire, durcirait leur chair, et ralentirait leur prise de poids. La diarrhée, due à un régime inadapté mais savamment calculé pour leur causer une anémie donnant une chair blanche, rend les lattes glissantes, et les veaux tombent souvent, se blessant les pattes. C’est pourquoi à leur arrivée à l'abattoir, beaucoup d'entre eux peuvent à peine marcher. 50 % de la production d’antibiotiques vont aux animaux d'élevage, sont administrés par ingestion subthérapeutique et se retrouvent dans nos corps et dans les sols. Pour « faire » un veau de boucherie, il faut donc : le priver de sa quantité suffisante de lait maternel, le transporter à l’encan par camion dès son plus jeune âge, le faire vivre au voisinage d'animaux malades et mourants, le vendre à des usines où, enchaîné à vie dans un cageot individuel de quelques 60 centimètres de large, on lui ôtera toute faculté de marcher, de s’allonger, de s'ébrouer et de jouer, le maintenir à l'obscurité pour diminuer son agitation, le priver de litière, le nourrir par des surplus de lait écrémé gouvernemental, lui supprimer toute nourriture solide, le rendre anémique, l’infester de maladies respiratoires et intestinales.
La vie faite à nos frères mammifères les cochons et les bovidés est invivable, mais l’immense majorité du milliard et demi d’animaux mangés en France sont des volailles. La vie de 90 % de ces oiseaux qui se déroule en batterie sous lumière permanente est un supplice. Les gentils végétaliens ne doivent pas se tromper d’adresse car la poule de ferme, aux œufs d’or bio, ne court plus les poulaillers.
6 milliards de poulets sont abattus chaque année au sein de l’Union européenne. Plus de 90 % des poules pondeuses sont soumises à un élevage intensif, dont le sadisme extrême est le recours à un suréclairage incessant, visant à accélérer la croissance en exploitant la photophase. Les volailles sont entassées dans des hangars sans fenêtre, pouvant contenir de 10.000 à 70.000 individus. Les poules sont incarcérées dans des séries de cages superposées dont chacune contient 4 à 5 sujets. Chaque poule ne dispose pas plus de 550 centimètres carrés, c'est-à-dire l'équivalent d'une feuille de papier A4. Le gallinacé n’est finalement heureux que lorsqu’il arrive dans le four où il dispose enfin de quatre fois plus d’espace « vital »… Dans une indifférence totale, c’est l’animal qui paie le plus lourd tribut à notre perversion carnivore.
En renonçant au régime carné, ou en reléguant la viande à une consommation subsidiaire, il s’agit tant de mettre un terme aux affres environnementaux du pâturage intensif, que de soulager considérablement la faim dans les pays exploités, d’assurer aux pays exploiteurs une alimentation moins pathogène et dégénérative, d’établir un rapport moins barbare entre les animaux éleveurs que nous sommes et les animaux élevés, lesquels le sont très généralement dans des conditions abominables. L’effet dissuasif que l’on pouvait espérer de la vache folle, véritable effet boomerang de nos viles exactions, n’a duré qu’un temps. Attendons donc la prochaine et méritée volée de bois vert pour nous lamenter sur des méfaits qui ne sont que bel et bien mérités.
Salmonellose dans les œufs de batteries, vache folle au prion, poulets à la dioxine, viande de porc aux nitrates et aux nitrites se transformant dans notre corps en nitrosamines hautement cancérogènes, charcuteries à la listériose, cancer du pancréas par les viandes grillées, cancer du colon proximal et distal dus aux viandes rouges et transformées, cancer du sein (dit à récepteurs hormonaux positifs), les carnivores sont prêts à affronter les pires maux pour continuer à mettre de la souffrance animale et du cadavre dans leur assiette, et à permettre le plein emploi à la filière bouchère.
Une dernière réflexion sur le sujet : à quel délire paranoïde correspond le fait de « déguster » de l’agneau et de caresser son chien ? Inversons pour comprendre la gratuite relativité de cette attitude. Si nous mangeons du mouton, alors acceptons que les Chinois bouffent du chien, parce que nous ne valons guère mieux. Catégoriser en valeurs comestible ou sentimentale notre rapport à l’animal, et notamment aux mammifères monophylétiques (ancêtre commun), auxquels nous appartenons, est une démarche psychopathe. Sommes-nous complètement dingues ?
La viande rend malade, mais nous continuons à en manger de plus en plus...
La viande est source d'infernales cruautés, mais nous continuons à en manger de plus en plus...
La viande est objet de disparités entre les peuples, mais nous continuons à en manger de plus en plus...
La viande induit déforestation, désertification, pollution, mais nous continuons à en manger de plus en plus...

Même pas honte de vivre avec une mauvaise conscience !


Pour des tickets de rationnement de viande : http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/pour-des-tickets-de-rationnement-107341
La ferme, antichambre des abattoirs :
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2771_ferme_abattoir.php
Vient de paraître : L’agroterrorisme dans nos assiettes
J’ai été scandalisé de l’écrire, vous serez scandalisé de le lire...
http://www.amazon.fr/Agroterrorisme-dans-assiettes-Michel-Tarrier/dp/2360260391

jeudi 19 juillet 2012

HUILE DE PALME : PITIE !



http://www.sciencepresse.qc.ca/node/15992
« L’an passé, quand des scientifiques examinèrent les plantations de palmiers en Indonésie et en Malaisie, ils devinrent inquiets. La demande croissante pour l’huile de palme en Europe, ... a entraîné le déboisement (par le feu) de grandes étendues de forêt équatoriale en Asie du sud-est. ... Des quantités importantes d’émissions de dioxyde de carbone furent rejetées dans l’atmosphère.
L’INDONÉSIE EST AINSI DEVENU EN PEU DE TEMPS, LE TROISIÈME PLUS IMPORTANT PRODUCTEUR D’ÉMISSIONS DE CARBONE APRÈS LES ÉTATS-UNIS ET LA CHINE. »



http://www.amisdelaterre.org/article...d_article=1680

« Une étude récente révèle que la demande agro-alimentaire et cosmétique pour de l’huile de palme, une huile végétale que l’on peut trouver dans un produit sur dix sur les étagères de nos supermarchés, va entraîner l’extinction des orangs-outans. « Le Scandale des singes pour de l’huile », publié par les Amis de la Terre, conclut que, sans une intervention urgente, le commerce de l’huile de palme pourrait causer l’extinction des seuls grands singes d’Asie d’ici 12 ans »

mercredi 11 juillet 2012

Un effondrement irréversible

Le pire est désormais certain : les scientifiques sont « terrifiés » !






Nos civilisations se dirigent vers un effondrement irréversible des écosystèmes terrestres.



« En se basant sur des théories scientifiques, des modélisations d'écosystèmes et des preuves paléontologiques, une équipe de 18 chercheurs, incluant un professeur de la Simon Fraser University (SFU, Vancouver), prédit que les écosystèmes de la Terre vont faire face à un effondrement imminent et irréversible.
Ces projections contredisent une croyance populaire répandue selon laquelle la pression de l'Homme sur le changement climatique qui détruit notre planète est encore contestable, et qu'un effondrement serait alors graduel et étalé sur plusieurs siècles. L'étude conclut que nous serions avisés de ne pas transformer la surface de la Terre de plus de 50%, ou nous ne serions plus capables d'inverser ce processus.
Nous avons aujourd'hui atteint 43% de ces changements, en convertissant les paysages en zones agricoles et urbaines. "En un mot, les hommes n'ont rien fait réellement de significatif pour éviter le pire car les structures sociales existantes ne sont juste pas les bonnes", dit Mooers. "Mes collègues qui étudient les changements climatiques induits à travers l'histoire de la Terre sont plus qu'inquiets. En fait, ils sont terrifiés"...»

Lire cet article sur notre-planète.info :
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3422_point_non_retour_Terre.php

Pour en savoir plus sur nos agissements écologiquement coupables, vous pouvez lire : LES ORPHELINS DE GAÏA, Michel Tarrier, 227 pages, aux Presses du Midi, achat conseillé chez Amazon :
http://www.amazon.fr/Les-orphelins-Ga%C3%AFa-Tarrier-Michel/dp/281270313X

Marques qui testent sur les animaux

voir la liste ici : http://www.protection-des-animaux.org/produits/testes.php

mardi 10 juillet 2012

MYCOTOXINES dans l'alimentation

Un dossier complet et hyper instructif!  à lire absolument !
Alimentation sur Collie online

"Le terme mycotoxine vient du grec "mycos" qui signifie champignon et du latin "toxicum" qui signifie poison.
Les mycotoxines sont des substances chimiques produites par des moisissures (champignons microscopiques) qui se développent sur certains aliments, et tout particulièrement sur les céréales. Si plus de 300 ont été identifiées, toutes ne sont pas toxiques pour autant. Certaines sont utilisées par l'industrie pharmaceutique ou alimentaire et nous les consommons couramment.
Il reste toutefois une trentaine d'entre-elles qui possèdent des propriétés toxiques de nature à avoir une incidence sur la santé humaine, tout autant qu'animale.
La FAO (Food and Agriculture Organization) reconnait que "les mycotoxines ont été un fléau pour l’humanité depuis les premiers temps de la culture sédentaire".
L'Organisation allant jusqu'à estimer que 25% de la production céréalière mondiale est contaminée...."

lundi 2 juillet 2012

L'hiver sera "très fourrure" selon les magazines de mode

Bouchez-vous bien les yeux ... où rejoignez le combat anti-fourrure !

http://www.petalatino.com/feat/furisdead/cc-photoranch.html


On vient de lui arracher sa peau et il est encore vivant.
encore envie de porter de la fourrure ?