lundi 30 novembre 2015

Intermède



(
Posté par Source du savoir sur mercredi 9 juillet 2014

vendredi 30 octobre 2015

STOP THE MADNESS, STOP THE CRUELTY, GO VEGAN

LE SAVEZ-VOUS ?

la "viande" vendue sur les étals des supermarchés est transportée ...souvent vivante par camions sur des milliers et des millliers de kms et aussi par bateaux :

Le transport d'animaux (nés en Australie) par bateau: des milliers meurent (chaleur, faim, soif, maladie, blessures ...) pendant ces voyages qui durent plusieurs semaines (voir récapitulatif dessous) et qui tournent à l'enfer en cas de panne.

Attente interminable en plein soleil sur les quais surchauffés :





Dans ces bateaux les chutes sur le sol sale et glissant ne sont pas rares. Les animaux blessés ne sont pas soignés. 


Animaux des étages inférieurs: ils reçoivent tous les excréments de ceux qui sont au dessus. La chaleur et l'odeur sont insoutenables. Des animaux meurent par suffocation.


Dans ces bateaux la nourriture et l'eau sont souillées. De plus certains animaux meurent de faim car ils ne reconnaissent pas cette nourriture sous forme de paillettes (c'est le cas des moutons) ou parce que, blessés, ils ne parviennent pas jusqu'aux mangeoires.

En cas de panne du bateau ou de refus du port d'arrivée, le voyage dure encore plus longtemps et la nourriture embarquée est alors insuffisante.


VIDEO d'un "débarquement" :
Let's end the cruelty of live export

Most animals who are exported live for slaughter have their throats cut while fully conscious. Millions have died at sea. Some 36 investigations have revealed that in destination countries, many animals endure routine abuse and brutal slaughter in places where laws do not protect them from cruelty.....STOP THE MADNESS, STOP THE CRUELTY, GO VEGAN

Having likely endured the pain and cruelty of having holes punched in his ears, having his tail cut off and being castrated without anesthetic, a sheep is torn away from his flock to begin a torturous journey. Hungry, scared, and without his family, he is sent abroad by the live-export industry and may endure weeks of suffering before his last moments, during which he will probably feel every slice of a dull blade cutting his throat......THINK WHAT YOU EAT, THINK WHAT YOU SUPPORT

Video: Animal Australia/ Live export, Israel 2013


Let's end the cruelty of live exportMost animals who are exported live for slaughter have their throats cut while fully conscious. Millions have died at sea. Some 36 investigations have revealed that in destination countries, many animals endure routine abuse and brutal slaughter in places where laws do not protect them from cruelty.....STOP THE MADNESS, STOP THE CRUELTY, GO VEGANHaving likely endured the pain and cruelty of having holes punched in his ears, having his tail cut off and being castrated without anesthetic, a sheep is torn away from his flock to begin a torturous journey. Hungry, scared, and without his family, he is sent abroad by the live-export industry and may endure weeks of suffering before his last moments, during which he will probably feel every slice of a dull blade cutting his throat......THINK WHAT YOU EAT, THINK WHAT YOU SUPPORTVideo: Animal Australia/ Live export, Israel 2013
Posté par Agatka Borecki sur jeudi 6 août 2015

PETITION ICI :


MERCI DE NE PAS PARTICIPER A CE TRAFIC EN N'ACHETANT PLUS DE VIANDE NI TOUTE SUBSTANCE D'IRIGINE ANIMALE

MERCI D'AIDER à FAIRE CESSER CES TORTURES.




Let's end the cruelty of live exportMost animals who are exported live for slaughter have their throats cut while fully conscious. Millions have died at sea. Some 36 investigations have revealed that in destination countries, many animals endure routine abuse and brutal slaughter in places where laws do not protect them from cruelty.....STOP THE MADNESS, STOP THE CRUELTY, GO VEGANHaving likely endured the pain and cruelty of having holes punched in his ears, having his tail cut off and being castrated without anesthetic, a sheep is torn away from his flock to begin a torturous journey. Hungry, scared, and without his family, he is sent abroad by the live-export industry and may endure weeks of suffering before his last moments, during which he will probably feel every slice of a dull blade cutting his throat......THINK WHAT YOU EAT, THINK WHAT YOU SUPPORTVideo: Animal Australia/ Live export, Israel 2013

Posté par Agatka Borecki sur jeudi 6 août 2015

jeudi 30 avril 2015

Les lois amerloques à l'assault de notre pays pour la plus grande joie des voleurs et empoisonneurs...

Déjà bien installés :

Marges et prix : les goinfreries de la grande distribution

                                               Photo : Philippe Huguen / AFP

Le travail réalisé par l’Observatoire permet de voir comment s’effectue le pillage du travail des paysans et d’une bonne partie de l’industrie alimentaire par les grandes enseignes de la distribution.
Avec une marge brute de 3,39€ sur un kilo de longe de porc, Carrefour, Leclerc et des autres distributeurs tirent plus d’agent de la simple vente d’un bout de viande que les 3,13€ revenant à l’éleveur pour avoir nourri le cochon et à l’abattoir pour l’avoir tué et débité. C’est ce que révèle le dernier rapport de l’Observatoire des marges et des prix.
Le troisième rapport de « l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires » a été remis le 21 avril au ministre de l’Agriculture par Philippe Chalmin, le président de l’Observatoire. Cet organisme a été mis en place par la droite au pouvoir en 2010,  pour mesurer les conséquences de la Loi de modernisation économique (LME) votée par la majorité de l’époque en 2008. La LME a donné plus de moyens aux enseignes de la grande distribution pour piller les paysans et mettre une pression permanente sur les petites et moyennes entreprises de l’industrie agroalimentaire. Depuis 2010, l’Observatoire tente de mesurer ses différents effets, le but affiché étant toutefois de tendre à démontrer que le gagnant final serait le consommateur bénéficiant des effets de la concurrence entre les grandes enseignes.
L’Observatoire produit des chiffres sur la marge brute prise par chaque intervenant de la filière. Ce qui conduit à ne prendre en compte que des denrées produites et transformées en France. Du coup, ses études occultent l’influence sur les prix des importations spéculatives qui servent à mettre une pression permanente sur les paysans français à commencer par les producteurs de viandes, de lait, de fruits et légumes. Or, il faut avoir cette donnée en tête pour comprendre pourquoi les prix agricoles ont baissé en moyenne de 5%  en 2014 par rapport à 2013, cette baisse étant de 6% pour les bovins de boucherie et de 8% pour les porcs charcutiers. Dans le même temps, les prix moyens des produits transformés à partir  des productions agricoles issues du territoire national ont baissé de 2% tandis que les prix de ces mêmes produits auraient baissé de 0,7% en moyenne dans les sept grandes chaînes de la distribution en excluant les magasins de hard discount.
En dépit de ses limites, le travail réalisé par l’Observatoire permet de voir comment s’effectue le pillage du travail des paysans et d’une bonne partie de l’industrie alimentaire par les grandes enseignes de la distribution. Ainsi, quand vous achetez de la longe de porc à 6,88€ le kilo dans votre grande surface, vous devez savoir que la part du prix de cette viande revenant à l’éleveur qui a nourri le cochon est  de 2,50€. La marge brute de l’abattoir qui l’a tué et découpé n’est que de 63 centimes d’euro sur ce kilo de viande, soit à peine plus que les 58 centimes de TVA qui reviennent à l’Etat. Mais, la différence entre le prix d’achat et le prix de vente en grande surface est de  3,39€, soit près de 50% du prix de la barquette de viande payée par le consommateur. Le seul acte de vente permet aux grandes surfaces de percevoir sur un kilo de viande 26 centimes de plus que la somme totale encaissée par l’éleveur et l’abatteur !
Sur un poulet standard entier vendu 4,26€ le kilo dans sa barquette en 2014, l’éleveur perçoit 1,34€. L’abattoir qui est allé le chercher à la ferme et a payé du personnel pour l’abattre, le plumer et le conditionner, a perçu 0,92€ pour ce travail tandis que l’Etat a récolté 22 centimes de TVA. La grande surface s’et contentée de le mettre en rayon pour l’achat en libre service, ce qui lui a rapporté 1,78€ de marge brute pour chaque kilo de poulet vendu. Pratiquement sans rien faire, la grande surface a touché 44 centimes de plus par kilo de poulet vendu que l’éleveur qui a investi dans un bâtiment d’élevage coûteux, acheté des aliments composés, brûlé de l’énergie et assuré les soins quotidiens de plusieurs milliers de têtes de volailles.
En 2011, première année de travaux de l’Observatoire des marges et des prix, le kilo de poulet standard était vendu 3,87€ en moyenne dans les grandes enseignes de la distribution. L’éleveur avait perçu 1,33€ et l’abattoir 87 centimes tandis que l’Etat empochait 20 centimes de TVA. La grande surface percevait 1,47 € pour la seule mise en rayon du poulet standard. Quatre exercices plus tard, la part de l’éleveur a augmenté  de 1 centime, celle de l’abattoir de 5 centimes, celle de l’Etat de 2 centimes via la TVA. Celle de la grande surface a augmenté de 34 centimes en chiffres bruts, soit 34 fois plus que celle de l’éleveur et 5 fois plus que celle de l’abattoir.

Le pouvoir donné aux distributeurs est utilisée par la grande distribution pour piller les paysans et les PME de l’agroalimentaire

Concluant la présentation des travaux de l’Observatoire dont il assure la présidence, Philippe Chalmin a usé de propos ambigus et contradictoires en soulignant l’absence d’inflation sur les prix alimentaires. « Le consommateur est incontestablement le grand gagnant. Le drame est qu’il ne s’en rend pas compte. D’autant que dans la filière agroalimentaire tous les maillons sont fragilisés», a-t-il ajouté.
Prétendre que le consommateur est gagnant dans cette affaire est contestable car l’évolution de son pouvoir d’achat se calcule en comparant l’évolution moyenne de tous les prix à celle des revenus dont certains fluctuent souvent à la baisse du fait de la précarité de l’emploi ou sont carrément bloqués comme c’est le cas pour des millions de retraités. Mais il est vrai que le pouvoir donné aux distributeurs par la LME votée en 2008 est utilisée depuis 2009 par la grande distribution pour piller les paysans et les PME de l’agroalimentaire. Cette loi avait été préparée par le « Rapport Attali pour libérer la croissance ». Il avait été  remis au début de l’année  2008 à Nicolas Sarkozy qui l’avait commandé à l’ancien conseiller de François Mitterrand quelques mois plutôt. Peu de gens savent que  les préconisations de  rapport avaient été « pompées» de manière éhontée  dans un rapport de l’OCDE consacré à la France en 2008(1) . Il faut aussi se souvenir  que  le rédacteur final du rapport Attali, rédigé après discussion au sein de la commission du même nom, était Emmanuel Macron, l’actuel ministre de l’Economie. Lequel a entrepris de faire une nouvelle loi pour mettre en musique certaines idées inspirées du  libéralisme débridé que Nicolas Sarkozy n’avait pas osé  reprendre dans les propositions du rapport Attali.
(1) Dans mon livre L’écologie peut encore sauver l’économie » qui paraîtra en librairie le 20 mai (coédition de Pascal Galodé et de l’Humanité ) je vous explique plus en détail comment le rapport Attali a servi à accentuer le pillage du travail des paysans par la grande distribution.
source : http://www.humanite.fr/marges-et-prix-les-goinfreries-de-la-grande-distribution-572103

A vous de choisir !!!

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

à lire ...

jeudi 9 avril 2015

TAFTA, La Dictature à nos portes ....


Le Kansas veut limiter les loisirs des plus pauvres

Encore plus fort dans ce que l’on appelle le « contrôle social » ou comportemental, les pauvres, c’est-à-dire les bénéficiaires des aides sociales, ne pourront plus aller au cinéma ou encore à la piscines, rentrer dans un salon de tatouage ou dans une salle de jeux. Naturellement c’est pour leur bien, c’est même officiellement pour les « encourager à dépenser leur argent de façon raisonnable ».
Là vous allez me dire « Charles, ce n’est pas vrai, vous racontez n’importe quoi, vous êtes allé chercher ça sur un site Internet « complotiste » ou alors c’est un poisson d’avril et vous vous êtes fait avoir »… Remarquez, vous avez raison d’être dubitatif tellement cette proposition de loi est hallucinante. D’ailleurs, le journaliste de Libération (oui, le journal de chez nous) qui revient sur cette histoire est lui-même totalement halluciné et il a même du mal à cacher sa surprise qui transparaît dans son article (dont je vous mets le lien évidemment en bas de page).
Du reste, le Washington Post poursuit la longue litanie des interdictions faites aux pauvres : magasins de piercing, de massages, les spas, les tabacs, les ongleries, les boutiques de lingerie, l’achat de croisières ou les parcs à thèmes, les centres équestres ou canins, les entreprises du sexe ou n’importe quel endroit interdit aux mineurs…
Il faut savoir qu’aux USA, les personnes bénéficiant des minima sociaux reçoivent entre 454 et 497 dollars par mois. C’est un peu comme notre RSA à nous. Sauf que cet argent n’est pas versé à la banque postale et retiré en liquide à chaque début de mois, mais crédité sur des cartes bleues…
N’en restant donc pas là, il sera bientôt « impossible aux personnes aidées de retirer plus de 25 dollars par jour en liquide à un distributeur » tout en sachant que chaque retrait est facturé aux États-Unis.
D’ailleurs, d’autres États veulent se doter d’une loi identique contre les pauvres, c’est vrai, c’est pénible les pauvres. Tenez, par exemple, dans le Missouri, les républicains (qui sont de grands démocrates) « envisagent d’exclure la viande et les fruits de mer de la liste des denrées que l’on peut acheter avec des bons alimentaires ».
Alors voyez mes chers pauvres, bientôt on vous interdira de manger de la viande ou du poisson, on vous expliquera que vous n’avez pas le droit de circuler ici ou là (ceci dit c’est déjà un peu le cas, raison pour laquelle autant de noirs se font exécuter dans la rue aux USA), et puis petit à petit, on vous expliquera que ce n’est pas la peine de vous soigner (tiens, c’est déjà le cas) puisque vous n’avez qu’à vous laisser mourir, bon éventuellement dans son immense mansuétude, dans sa très grande bienveillance, et uniquement pour votre bien, l’État, dans un geste compassionnel évident, viendra mettre fin à vos jours prématurément.
L’homme est devenu obsolète.
Il est déjà trop tard, préparez-vous.
Charles SANNAT

source : http://www.lecontrarien.com/

mardi 10 mars 2015

LE STEAK BARBARE

Treize raisons de lâcher le steak barbare

Christian LOSSON et Isabelle HANNE
Au cours de sa vie, un Français consomme en moyenne 7 bovins, 33 cochons, 9 chèvres et moutons, 1 300 volailles et 60 lapins, selon le service de la statistique et de la prospective du ministère de l’Agriculture. Soit un peu plus de 1 400 animaux d’élevage auxquels il faut ajouter 1 tonne d’animaux marins. Une frénésie de viandards qui a accéléré l’industrialisation de la production de steaks, jambons et autres magrets. Un seul exemple : en France, 95% des porcs sont élevés dans des systèmes intensifs. Chaque année, 25 millions de porcs charcutiers sont abattus. Et 70% des 50 milliards de poulets tués dans le monde tous les ans sont élevés dans une stratégie industrielle.
De plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer l’insoutenabilité d’une telle politique alimentaire, à l’image d’un rapport publié fin février par la Fondation Heinrich-Böll et les Amis de la Terre. Cet «Atlas de la viande» dénonce «la production et la surconsommation de viande industrielle qui saccagent la planète».
«Notre alimentation n’est plus une affaire privée, dit ainsi Christian Berdot, des Amis de la Terre. Nos choix alimentaires sont aussi des choix politiques qui ont des impacts sur la vie de nombreuses personnes dans le monde, ainsi que sur l’environnement, la biodiversité et les climats.» Voici treize raisons pour manger moins, mieux ou plus du tout de viande.
Pour la production d'un kilo...

1. Parce que la demande devient folle

Quelque 299 milliards de kilos de viande sont ingérés chaque année dans le monde, quatre fois plus qu’en 1960. Selon la FAO (l’organisation des Nations unies pour l’alimentation), avec 9 milliards d’habitants en 2050, la production mondiale de viande, toutes espèces confondues, pourrait atteindre les 450 milliards de kilos. Le besoin en protéines des populations dans les pays développés est pour plus de la moitié (56%) satisfait par des produits carnés, contre 18% dans les pays en développement. Certes la demande baisse dans les pays riches : elle a chuté de 9% aux Etats-Unis entre 2007 et 2012. Les scandales alimentaires, l’impact sur l’environnement et la question du bien-être animal renforçant les inquiétudes et la prise de conscience des consommateurs. Mais les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont vu leur consommation de viande augmenter, entre 2003 et 2012, de 6,3% par an. Une croissance annuelle supplémentaire de 2,5% est prévue entre 2013 et 2022.

2. Parce qu’on produit la viande comme des voitures

Les diktats économiques sont à l’origine du renforcement de la concentration de l’industrie mondiale de la viande. A savoir une meilleure productivité, mais aussi la concentration du pouvoir du marché entre les mains de quelques-uns, au détriment des petits exploitants. Le mouvement vient de loin. Chicago était, au début du XXe siècle, le berceau de l’industrie de l’abattage. «Avec l’utilisation de lignes de production sur rails, tuer une vache, l’éviscérer et la découper ne prenait que quinze minutes», rappelle le rapport de la Fondation Heinrich-Böll. C’est ce système, capable d’abattre 12 millions d’animaux par an, qui inspira Henry Ford pour le montage de ses voitures. Aujourd’hui, le brésilien JBS est le leader mondial des abattoirs : ses capacités lui permettent d’abattre 85 000 têtes de bétail, 70 000 porcs et 12 millions de volaille quotidiennement.

3. Parce que l’élevage est de plus en plus intensif

Environ 1,3 milliard de personnes dans le monde vivent de l’élevage. La plupart dans les pays du Sud, menacés par l’intensification et l’industrialisation de l’élevage. Le nombre d’agriculteurs dans le monde développé ne cesse, lui, de baisser alors que celui des animaux augmente. Ils approvisionnent des supermarchés éloignés plutôt que de nourrir le marché local. La production d’animaux d’élevage dans le monde en développement emprunte la même voie. Entre 1992 et 2009, le nombre d’éleveurs de porcs aux Etats-Unis a diminué de 70%, tandis que la population porcine n’a pas bougé. Durant la même période, le nombre de porcs vendus par une ferme est passé de 945 à 8 400 par an. Et le poids d’un animal à l’abattage, qui était de 67 kilos dans les années 70, est désormais d’environ 100 kilos.

4. Parce que le business lamine les petits

La production de volaille est le secteur de l’industrie de l’élevage mondialisée dont la croissance et l’évolution sont les plus rapides. En 2020, sa production mondiale atteindra 124 millions de tonnes. Une hausse de 25% en dix ans seulement, tirée par l’Asie. Les marchés et les installations de transformation sont de plus en plus contrôlés par quelques très grandes entreprises, qui multiplient le recours aux antibiotiques pour empêcher la propagation de maladies et accélérer artificiellement la croissance de la volaille. Ces tendances affecteront en particulier les familles des pays du Sud qui élèvent quelques poulets dans leur arrière-cour. Et qui se voient concurrencées par l’importation de morceaux de poulets congelés vendus jusqu’à 60% moins chers que les leurs.

5. Parce que ça accélère le réchauffement

L’élevage industriel produit des gaz à effet de serre tout au long de la chaîne de fabrication, de la digestion au défrichage de forêts. Si l’on intègre l’azote des engrais, le gaz carbonique lié à la production de nourriture et au transport, le méthane des pets et des rots de vache ou la fermentation des déjections animales, l’élevage représente 18% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit plus que le secteur mondial des transports. Et il produit 37% du méthane et 65% du protoxyde d’azote, deux gaz plus puissants que le dioxyde de carbone. «Le potentiel de réchauffement climatique du méthane et du protoxyde d’azote est respectivement 25 fois et 298 fois plus puissant que le dioxyde de carbone», estime le Giec. Une étude de l’Institut argentin pour la technologie agricole a montré qu’une vache produisait en moyenne entre 250 et 300 litres de méthane par jour, de quoi faire fonctionner un frigo… Voilà pourquoi Paul McCartney a pu dire avant le sommet climatique de Copenhague, en 2009 : «Less meat = less heat», moins de viande, moins de réchauffement.

6. Parce que ça revient à manger la forêt

Sur la planète, 70% des terres agricoles sont destinées à nourrir les animaux. Chaque année, c’est une surface équivalente à celle de la Belgique qui est déboisée pour laisser place à des cultures. Le deuxième cheptel bovin et la plus grande forêt tropicale au monde se rencontrent dans la région amazonienne du Brésil. Fin 2012, le nombre de bovins (211 300 000) y était supérieur à celui de la population brésilienne (201 millions d’habitants).
Le parcage de ces animaux nécessite d’énormes surfaces de terre: plus de 172 millions d’hectares, soit 70% des terres agricoles du Brésil. Et 62,2% des terres déboisées deviennent des pâturages pour le bétail. Entre 1975 et 2006, le volume des terres de pâturage a augmenté de 518%. Heureusement, le gouvernement a élargi les zones protégées et renforcé les contrôles de déboisement, ce qui a fait chuter la surface moyenne annuelle de déforestation, autour de 20 000 km2 par an.

7. Parce que la viande est gourmande en eau

Un kilo de bœuf nécessite 15 500 litres d’eau. Un kilo de porc, 4 900 litres. Un poulet, 4 000 litres. Avec la même quantité d’eau pour un kilo de bœuf, on pourrait produire 12 kilos de blé ou 118 de carottes. Pour faire un hamburger, 3,5 m2 de terres agricoles sont nécessaires. Si l’agriculture consomme 70% de l’eau douce disponible, un tiers est consacré à l’élevage d’animaux ! L’Institut international de l’eau de Stockholm mettait en garde dès 2012 : «Il n’y aura pas suffisamment d’eau disponible sur nos terres agricoles pour produire de la nourriture pour une population qui devrait atteindre 9 milliards d’habitants en 2050 si nous suivons les tendances alimentaires actuelles dans les pays occidentaux.»
Une seule solution, selon l’Institut : réduire notre apport en protéines d’origine animales de 20% aujourd’hui à 5% d’ici à 2050. Ou mieux, à défaut de devenir végétarien (dix fois moins gourmand en eau) : diminuer par deux sa consommation de viande, ce qui revient à utiliser cinq fois moins d’eau.

8. Parce que ça tue les poissons

Les nitrates présents dans les eaux souterraines sont cancérigènes. Ils peuvent produire des «zones mortes» dans les eaux côtières. «Par manque d’oxygène, près de 20 000 km2 de mer autour des embouchures du Mississippi se sont transformés en "zone morte" dans laquelle crevettes et poissons ne peuvent survivre», rappelle «l’Atlas de la viande». Peter Thomas, biologiste marin américain, affirme que dans le monde, environ 250 000 km2 d’eaux côtières souffrent d’une grave carence saisonnière en oxygène. Les fermes d’élevage de porc et de volailles polluent la mer de Chine méridionale avec de l’azote. La mer Baltique, la mer Noire, la mer d’Irlande, la côte espagnole et l’Adriatique ont toutes des «zones mortes». La production industrielle de bétail n’endommage pas que la mer, mais aussi la terre. Le lisier et le fumier des zones de production d’animaux d’élevage sont souvent, et sans discernement, déversés sur les sol. Les nitrates dans les eaux ne contaminent pas uniquement les plages, mais aussi l’eau potable. Transformés en nitrosamines (un dangereux composé chimique), ils sont susceptibles d’être à l’origine de cancers de l’œsophage et de l’estomac. La surfertilisation menace l’habitat d’à peu près toutes les espèces en voie de disparition répertoriées sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature.

9. Parce que ça nuit à la santé

Selon l’Organisation mondiale de la santé, la surconsommation de viande, et surtout de viande transformée (plats préparés, charcuterie), a des conséquences sur la prévalence de certaines maladies chroniques chez l’homme, comme l’obésité, le diabète de type 2, les maladies cardio-vasculaires, le cancer colorectal… Une étude de l’université d’Oxford publiée en janvier 2013 et qui porte sur 45 000 volontaires l’assure : le végétarisme réduirait de 32% le risque de maladies cardiovasculaires.
Les guerres commerciales pèsent aussi sur le consommateur, notamment via l’usage controversé d’additifs dans la nourriture et les fourrages. C’est le cas de la ractopamine, additif alimentaire introduit aux Etats-Unis pour augmenter la production de viandes porcine et bovine. L’utilisation de ce produit est interdite dans 160 pays, y compris dans l’Union européenne. Sans parler de l’apparition et la propagation de souches virales comme le H5N1 ou le H7N9, favorisées par l’élevage intensif. Ou des antibiotiques administrés aux animaux, qui augmentent le phénomène d’autorésistance des bactéries transmissibles à l’homme… par les animaux. L’UFC-Que choisir a ainsi révélé, il y a un an, que 26 échantillons de poulets et de dindes sur 100 vendus dans le commerce sont porteurs de bactéries E. coli majoritairement résistantes aux antibiotiques.

10. Parce qu’on ne sait pas toujours d’où vient la viande

Depuis 2002, seuls la viande de bœuf et les produits à base de bœuf doivent porter mention de leur origine, à la suite de la crise de la vache folle. A partir d’avril, l’origine des viandes de porc, de mouton, de chèvre et la volaille devront également être indiquées, mais pas dans les produits transformés. Le 11 février 2015, les députés européens ont voté massivement en faveur d’une résolution exigeant plus de traçabilité pour les produits préparés à base de viande. Pour le Parlement européen, les consommateurs devraient savoir d’où vient la viande utilisée afin de confectionner lasagnes, nuggets et autres saucisses.
Reste que, selon l’ONG Foodwatch, «une meilleure indication de l’origine serait une bonne nouvelle pour les consommateurs, et un pas vers plus de transparence. Mais c’est loin d’être suffisant. La mention de l’origine ne saurait empêcher une nouvelle crise telle que celle des lasagnes au cheval.» Elle assure que pour «dissuader les fraudeurs, il est indispensable d’imposer des obligations de contrôle aux fabricants, et tenir les distributeurs responsables de leurs propres marques».

11. Parce que l’élevage est bestial

Les porcelets sont retirés de leur mère vers 3 ou 4 semaines, quand l’âge naturel de sevrage se situe vers 3 ou 4 mois. On leur meule les dents, on leur coupe la queue, on castre les mâles. De plus en plus d’associations, comme CIWF (Compassion in World Farming), militent pour le bien-être des animaux de la ferme et pour l’arrêt de mutilations comme le dégriffage des pattes de poules, l’écornage des veaux, l’épointage (le raccourcissement) des becs… Des conditions d’élevage qui empirent avec la concentration des bêtes.
En France, l’élevage intensif sur le mode des feed-lots (parcs d’engraissement) américains a été introduit durant les années 60 pour industrialiser la production de viande et rendre son prix accessible à tous. Aujourd’hui, 83% des 800 millions de poulets hexagonaux sont élevés sans jamais voir la lumière du jour. Et 95% des 25 millions de cochons sont élevés sur caillebotis, en bâtiment, selon les statistiques du ministère de l’Agriculture.

12. Parce que les conditions de travail sont trop dures

Avec l’augmentation des prix imposée par les abattoirs et la grande distribution, la précarité des éleveurs augmente d’année en année. Chaque jour, au moins un éleveur se suicide. Ce n’est guère mieux à l’autre bout de la chaîne : «Le hall d’abattage est un univers oppressant et glacial, raconte la journaliste Anne de Loisy, qui a visité plusieurs abattoirs ces dernières années, (lire son interview page 5) dans Bon appétit !, le livre qu’elle vient de publier. Le sol est recouvert de sang et de matières fécales, les murs aussi.» Manutentions délicates, notamment au moment des saignées, dans des lieux à l’hygiène parfois douteuse : selon l’Institut national de recherche et de sécurité, la filière viande est deux à trois fois plus exposée aux risques d’accidents du travail que la moyenne nationale. Les employés souffrent également de nombreux troubles musculosquelettiques. Poids des charges, répétition des gestes, vibration des machines : il faut saigner, démembrer les bêtes et débiter les carcasses à la chaîne. Une vache par minute, dans certains abattoirs.

13. Parce qu’il est possible de manger autrement

On peut être végétarien par religion (un quart des Indiens ne mangent pas de viande) ou par philosophie, comme Hésiode, Platon, Ovide, Apollonius de Tyane Leonard de Vinci, Benjamin Franklin, Jacques Derrida ou Claude Lévi-Strauss. Moby, Al Gore, Mike Tyson ou Joaquin Phoenix s’y sont mis.
Sinon, on peut aussi s’orienter vers des régimes «flexitariens» : moins de viande mais de meilleure qualité et plus riche en protéines végétale. La viande n’est d’ailleurs pas l’aliment qui fournit le plus de protéines : le soja en contient deux fois plus.

comment :
capsella

Connaissez-vous le très discret Institut de la Viande?
Gigantesque institut de lobbying financé par l'ensemble des filières de la viande, il propose entre autres une veille Internet de façon à réagir dès la moindre, la plus infime remise en question de notre régime carnivore (qui, dans une société technologique où l'effort se limite à déplacer une souris d'ordi, ne repose plus que sur les publicités).
L'assaut contre la journée sans viande dans les cantines? C'est eux!
la transition de la "grippe porcine" vers la "grippe H1N1"? C'est eux!
Le soutien à Spanghero et sa viande de cheval? C'est eux!
Etc ad nauseam...
Donc au final ce que je voudrai savoir c'est: combien des intervenants dans ces commentaires qui vont dénoncer les "ayatollahs de la bouffe", les "djihadistes verts" (n"oubliez pas les "SS du Tofu"; tant qu'à être ridicule d'extrémisme, autant y aller à fond!); bref: combien de ces soit-disant défenseur de la liberté... sont en fait des petites mains payés par l'Institut de la Viande qui sont en train de faire leur boulot de désinformation et de communication?
A réfléchir…

source http://www.liberation.fr/societe/2015/03/06/treize-raisons-de-lacher-le-steak-barbare_1215727

lundi 2 mars 2015

L'INDUSTRIE DU CUIR (1)

Les courageux vous regarderez et partagerez, pour les autres vous partagerez, pour ceux qui achète du cuir ... vous arrêterez après avoir vu ceci :

PETA et Joaquim Phoenix nous informe



S'il vous plait ! Merci !

jeudi 29 janvier 2015

Une civilisation se termine et nous devons en bâtir une nouvelle

Une civilisation se termine et nous devons en bâtir une nouvelle…

Proposé par Nrico,  à partager sans modération….

« Nous sommes pris au piège de la dynamique perverse d’une civilisation qui ne fonctionne pas si elle ne croît pas et qui, avec sa croissance, détruit les ressources naturelles qui la rendent possible. (…) Une civilisation se termine et nous devons en bâtir une nouvelle. » Et vite ! Voici le Manifeste « Le dernier appel » lancé il y a peu en Espagne.
Il y a peu en Espagne, le manifeste « Le dernier appel » a été lancé par plus de 250 chercheur-e-s, militant-e-s, syndicalistes, politiques de différents partis, etc., afin d’alerter sur l’effondrement écologique et social à venir si rien n’est fait pour y remédier.


En peu de jours, ce manifeste a reçu plus de six mille signatures et a été diffusé largement au travers des réseaux sociaux et de la presse en Espagne et bien au-delà, en anglais, en portugais, en italien, en grec, en espéranto… Le voici en français.
Les citoyennes et citoyens européens, dans leur grande majorité, pensent que la société de consommation actuelle peut « s’améliorer » dans le futur (et qu’elle devrait le faire). En même temps, une bonne partie des habitants de la planète espère se rapprocher petit à petit de nos niveaux de bien-être matériel.
Néanmoins, ces niveaux de production et de consommation ont été atteints au prix de l’épuisement des ressources naturelles et énergétiques et d’une rupture des équilibres écologiques de la Terre.

Vers un effondrement de civilisation

Rien de tout cela n’est nouveau. Les chercheur/ses et scientifiques les plus lucides tirent la sonnette d’alarme depuis le début des années 1970 : si les tendances de croissance actuelles (économique, démographique, d’utilisation des ressources, de génération de pollution et d’augmentation des inégalités) se poursuivent, le résultat le plus probable sera l’effondrement de la civilisation.
Aujourd’hui, les nouvelles indiquant que la voie de la croissance est un génocide au ralenti s’accumulent. La baisse de la disponibilité d’énergie bon marché, les scénarios catastrophiques du changement climatique et les tensions géopolitiques pour les ressources montrent que les tendances de progrès du passé s’écroulent.
Face à ce défi, ni le mantra superficiel au sujet du développement durable ni le simple fait d’adopter les technologies éco-efficaces ou ladite « économie verte » — qui dissimule la marchandisation généralisée des ressources naturelles et des services écosystémiques — ne suffisent. Les solutions technologiques censées lutter contre les nombreuses crises environnementales ou contre le déclin énergétique ne suffisent pas non plus.
De plus, la crise écologique n’est pas quelque incident isolé. Elle est essentielle et affecte bien des aspects de la société : alimentation, transport, industrie, urbanisation, conflits militaires… En fin de compte, elle concerne le fondement de notre économie et de nos vies.
Pollution au-dessus de New-York -

L’impasse

Nous sommes pris au piège de la dynamique perverse d’une civilisation qui ne fonctionne pas si elle ne croît pas et qui, avec sa croissance, détruit les ressources naturelles qui la rendent possible. Notre culture, qui idolâtre la technologie et le marché, oublie que nous sommes, fondamentalement, dépendants des écosystèmes et interdépendants.
La planète ne peut pas soutenir la société productiviste et consumériste. Nous avons besoin de bâtir une nouvelle civilisation capable d’assurer une vie dans la dignité pour une énorme population humaine (aujourd’hui, plus de 7,2 milliards de personnes), en constante croissance, qui habite un monde dont les ressources sont en déclin. Ce but ne peut être atteint que si nous changeons radicalement de mode de vie, de formes de production, de conception des villes et d’aménagement du territoire.
Et, plus que tout, il ne peut être atteint qu’au moyen de changements radicaux dans les valeurs qui orientent ces notions. Nous avons besoin d’une société axée sur la récupération de l’équilibre avec la biosphère et pour qui la recherche, la technologie, la culture, l’économie et la politique sont des moyens pour avancer vers cet objectif.
Pour y arriver, toutefois, nous aurons besoin de toute l’imagination politique, de toute la générosité morale et de toute la créativité technique dont nous disposons.

- Dessin de El Roto : « La solution à la crise est très simple : il faut juste consommer plus pour relancer l’économie et consommer moins pour ne pas bousiller la planète. » -

Une profonde rupture politique avec l’hégémonie en vigueur

Mais, pareille Grande Transformation se heurte à deux obstacles titanesques : l’inertie du mode de vie capitaliste et les intérêts des groupes privilégiés. Afin d’éviter le chaos et la barbarie vers lesquels nous nous dirigeons actuellement, nous avons besoin d’une profonde rupture politique avec l’hégémonie en vigueur et d’une économie qui soit destinée à satisfaire les besoins sociaux dans les limites imposées par la biosphère, et non pas l’augmentation du bénéfice privé.
Aujourd’hui en Espagne, l’éveil de la dignité et de la démocratie qu’a signifié le « Mouvement indigné » du 15M (depuis le printemps 2011) est en train de jeter les bases d’un processus constitutionnel qui ouvre des possibilités à d’autres formes d’organisation sociale.
Cependant, il est essentiel que les divers projets alternatifs prennent conscience des implications associées aux limites de la croissance. Ainsi, doivent-ils proposer des changements beaucoup plus audacieux. La crise de régime et la crise économique ne pourront être surmontées qu’en même temps que le sera la crise écologique.
Dans ce sens, les anciennes politiques fondées sur les recettes du capitalisme keynésien sont loin d’être suffisantes. Ces politiques nous ont amenés, dans les décennies qui suivirent la 2e guerre mondiale, à un cycle d’expansion qui nous a conduits au bord des limites de notre planète.
Un nouveau cycle d’expansion n’est pas envisageable : il n’existe ni la base matérielle, ni l’espace écologique, ni les ressources naturelles qui le permettraient.
– Naufrage d’un pétrolier -

Le siècle le plus déterminant de l’histoire de l’Humanité

Le 21e siècle sera le siècle le plus déterminant de l’histoire de l’Humanité. Il sera une épreuve remarquable pour toutes les cultures et les sociétés, voire, pour l’espèce dans son ensemble. Une épreuve qui décidera de la continuité de notre présence sur la terre et de la possibilité de qualifier d’« humaine » la vie que nous organiserons à l’avenir.
Nous sommes confrontés au défi d’une transformation dont le calibre est analogue aux grands événements historiques tels que la révolution néolithique ou la révolution industrielle.
Mais, attention : la fenêtre d’opportunité est en train de se refermer. Certes, il existe dans le monde entier de nombreux mouvements de résistance qui poursuivent la justice environnementale (l’organisation « Global Witness » a enregistré près d’un millier d’écologistes morts au cours des dix dernières années, au cours de leur lutte contre des projets miniers ou pétroliers, alors qu’ils défendaient leurs terres et leurs eaux).
Logo de Ultima Llamada (le dernier appel)

Une civilisation se termine et nous devons en bâtir une nouvelle

Mais nous disposons de cinq ans tout au plus pour établir un débat large et transversal sur les limites de la croissance et pour bâtir démocratiquement des alternatives écologiques et énergétiques qui soient tout à la fois rigoureuses et viables. Nous devrions être en mesure de convaincre de grandes majorités en faveur d’un changement de modèle économique, énergétique, social et culturel.
Outre la lutte contre les injustices causées par l’exercice de la domination et de l’accumulation de la richesse, nous parlons d’un modèle qui prenne en compte la réalité, qui fasse la paix avec la nature et qui rende possible le « vivre bien » dans les limites écologiques de la Terre.
Une civilisation se termine et nous devons en bâtir une nouvelle. Ne rien faire ou en faire trop peu nous mènera directement à l’effondrement social, économique et écologique. Mais si nous commençons aujourd’hui, nous pouvons encore être les protagonistes d’une société solidaire, démocratique et en paix avec la planète.
Source : Le Dernier Appel (Ultima Llamada), vu sur Reporterre.net et
relayé par archivesmillenairesmondiales
Voir aussi:
« Pour changer la société, il faut raconter une nouvelle histoire »

COUP D'ETAT EN SUEDE

Coup d’État en Suède ?

Publié le dans Europe
Par Pascal Titeux.
Stefan Lofven credits Socialdemokraterna (licence creative commons)
Stefan Löfven, Premier ministre de Suède.

La nouvelle n’a pas fait la « une » des médias, et c’est pourtant un des événements les plus inquiétants de ce début de siècle. Le dernier masque de la démocratie représentative, dans sa version postmoderne et corrompue, vient en effet de tomber.
Cela ne surprendra pas les libéraux, qui savent à quel point l’étatisme électif peut se rapprocher à pas de loup des « vraies » dictatures, et de quoi il est capable lorsqu’il se sent menacé de perdre ses prébendes. On le voit déjà montrer les crocs, à grand renfort d’HADOPI, LPM et autres mesures « anti-terroristes ». Mais en Suède il vient de mordre pour de bon, et saigner peut-être à mort une démocratie déjà bien abîmée par le très politiquement correct « modèle suédois ».
Les faits sont simples dans leur crudité cynique. Les dernières élections ont vu surgir un parti disons atypique, le mot « populiste » étant, en Suède comme ailleurs, un mot dépourvu de sens (tous les partis courtisent le peuple !). Avec ses 12%, le SD ne pouvait qu’être un parti d’opposition, mais lorsqu’un autre s’est joint à lui pour rejeter le budget, le gouvernement a été mis en minorité, et son budget invalidé : situation classique de « crise gouvernementale ». Dans toute démocratie, cela entraîne la démission du gouvernement, et chez nous ce serait un des cas où la dissolution s’imposerait. C’est si évident que dans un premier temps, le chef du gouvernement suédois, Stefan Löfven, a décidé, et annoncé pour le 22 mars 2015, la tenue de nouvelles élections.
Jusqu’ici tout va bien, me direz-vous, le peuple va trancher.
Mais voilà : les sondages se sont mis à dessiner une forte hausse du SD, l’amenant à des niveaux tels que ni l’alliance socialistes-verts, ni le centre-droit, ne puissent espérer gouverner. Craignant de perdre, avec leurs dernières plumes, les places qu’ils occupaient chacun leur tour dans une aimable alternance, ces partis ont décidé de se répartir les postes non plus alternativement mais simultanément, et pour toujours. En tout cas jusqu’en 2022, première date de révision de leur accord.
Le coup d’État
Stefan Löfven vient donc de revenir sur sa décision : les élections prévues pour 2015 n’auront pas lieu, et le résultat de celles de 2019 est d’avance neutralisé puisque l’entente des sortants, ou plutôt de ceux qui ne veulent pas sortir, est organisée jusqu’en 2022. La Suède aura donc la « chance » d’être la première démocratie du monde à connaître la composition de son gouvernement avant les élections, et à savoir qu’il restera en place indépendamment de leur résultat. C’est sûr que ça renouvelle le concept de démocratie, tellement même qu’il faudrait trouver un nouveau nom.
Mais ce nom existe déjà : comment nomme-t-on un événement où les élections annoncées sont brutalement reportées, le pouvoir annonçant que de toute façon il restera en fonction quel qu’en soit le résultat ? Bien sûr, cela n’a pas été proclamé sur fond d’hymne national par un colonel dont la garde prétorienne vient de s’emparer de la télévision : la Suède n’est pas une république bananière. C’est du moins ce que les naïfs croyaient jusqu’ici. Car si la Junte est habillée en civil, et que le parlement fait partie de la farce, c’est quand-même, très exactement, ce qu’on nomme un coup d’État. C’est d’ailleurs ainsi qu’il est vécu de l’intérieur (cf. I.Carlqvist et L. Hedegaard) :
« L’accord de décembre peut valablement être décrit comme un coup d’État en douceur, qui engage la Suède sur la route de l’autodestruction.
En apparence, les institutions démocratiques de la Suède semblent intactes, mais à partir de maintenant elles ne sont plus qu’une coquille vide. L’accord de décembre organise ce qu’on pourrait définir comme un système parlementaire à deux faces. Le parlement officiel reste en place, mais dans l’ombre se tapit le parlement réel, constitué des chefs des sept partis du spectre politique traditionnel. Cette officine d’arrière-cour mène ses délibérations en secret, à l’abri de tout regard public. De temps à autre, elle présentera ses décisions au parlement, où la ratification ne sera qu’une formalité.
Le nouveau système peut aussi être décrit comme une « dictature consensuelle ». Quel qu’il soit, celui qui gouvernera dans les huit prochaines années aura dans la réalité des pouvoirs de type dictatorial : ses budgets, fondements de toute politique, disposent d’avance d’une garantie d’approbation. En plus du budget, les partis de l’union ont annoncé qu’ils rechercheraient l’unanimité sur les questions de défense, sécurité, pensions et énergie. »
Indifférence générale ou complicité ?
Si cela s’était passé dans n’importe quelle Ukraine ou Zimbabwe ordinaire, la levée de boucliers aurait été unanime. Pas cette fois : à l’exception d’un bref article dans Valeurs Actuelles, aucun « Indignez-vous ! » vengeur. Pire : un « grand journal du soir », le même qui avait applaudi l’entrée des Khmers Rouges dans Phnom-Penh (décidément, on ne se refait pas), n’en a parlé que pour en faire un modèle : « Une fois de plus, la Suède donne l’exemple. Confrontés à la perspective d’une crise politique prolongée, les partis politiques traditionnels, de gauche à droite, ont décidé de s’unir pour permettre au gouvernement de fonctionner en neutralisant la capacité de nuisance parlementaire du parti populiste. » On admirera incidemment un des plus beaux exemples de langue de bois jamais énoncés dans la presse française. Des élus d’opposition qui votent contre le gouvernement, rejettent ses projets de loi, déposent des amendements, bref, des opposants qui s’opposent ? De la « nuisance parlementaire ». Vite, le parti unique, seule garantie d’un parlement sans nuisance !
La question n’est pas celle des programmes des uns ou des autres ; elle est celle de l’honnêteté de ceux qui s’affirment démocrates, pour aussitôt s’accorder sur la neutralisation des votes qui ne leur conviennent pas. On est démocrate ou on ne l’est pas, le concept ne se divise pas plus que celui de liberté.
On justifie parfois les « exceptions » en ressortant la vieille fable : « Hitler a été élu démocratiquement, donc il y a des limites à la démocratie ». C’est historiquement faux, chacun le sait, mais finalement cela aide à mieux voir la connivence entre le fascisme et la démocratie « avec limites ». Car si Hitler n’a jamais eu de majorité dans un cadre pluraliste, la manière dont il s’est imposé est typique : il était minoritaire lorsque Hindenburg l’a nommé chancelier, dans un gouvernement « d’union nationale » où ne siégeaient de son parti que deux autres ministres. Saisissant leur chance, les nazis ont très vite organisé un changement des règles du jeu qui les rendrait aussi indéboulonnables que nos malins Suédois. Même ainsi, après que l’incendie du Reichstag leur eut donné prétexte à supprimer toutes les conditions d’un débat démocratique, ils n’ont cependant atteint que 43,9 %. Hitler n’a donc jamais représenté démocratiquement le peuple allemand (dont on peut critiquer la passivité, mais c’est un autre sujet). Son arrivée au pouvoir n’est pas la preuve d’une « faille » de la démocratie mais le résultat d’une de ces manœuvres de couloirs qu’on habille du joli nom de gouvernement d’union, négation même des choix différenciés de l’électorat. Les grands partis suédois ne font pas autre chose aujourd’hui, tout en jouant la vertu outragée, car désormais le totalitarisme est pleurnichard. À la naissance…
La menace se rapproche
Selon le traditionnel clin d’œil, « Toute ressemblance avec une situation française …», etc. Mais la plaisanterie ne fait pas vraiment rire : le fait est que cette histoire suédoise valide pour de bon, avec une variante mais l’essentiel y est, l’intuition de Michel Houellebecq. Qu’on n’aime ou pas ses thèmes et son style, cette sorte d’empathie sociale, cette aptitude à percevoir l’état du monde qui l’entoure, font de lui un prophète qui en vaut bien d’autres (aïe, blasphème !). Nous avons peu de temps devant nous pour en tirer les leçons.
Le premier enseignement du coup d’État suédois comme du scénario de M. Houellebecq, c’est que les nobles envolées sur la démocratie, les valeurs républicaines, etc., explosent en un quart de seconde lorsque la caste au pouvoir se sent menacée. Le deuxième est que, contre cela, il n’y a aucune défense par le vote : le putsch se fait discrètement, en une nuit de négociations secrètes, et ensuite il est trop tard. Sauf à prendre les armes, ce qui nous amène à la troisième leçon : la seule solution pacifique est préventive et libérale : réduction maximale des pouvoirs de l’État. Au moins les dégâts seront-ils limités si les larrons de la foire aux voix s’entendent, et gageons qu’ils ne se gêneront pas plus ici qu’en Suède.
Évidemment, le réalisme impose de songer au sevrage progressif des hommes de l’État, que la drogue du pouvoir rend dangereux, surtout à l’approche de l’état de manque. Au fond, c’est une sorte d’assurance-vie que les politiciens suédois ont cherché à se procurer. Mais le moyen qu’ils ont choisi, le coup d’État, fondé sur un déni de réalité et donc gros de catastrophes futures, est celui qui finit toujours mal. Il y aurait un autre moyen, plus élégant : en échange de son renoncement à s’occuper de nos vies, garantir une forme d’existence rémunérée à la classe politique, même lorsqu’elle ne représentera plus rien (j’écris au futur pour ne blesser personne).
Ce ne serait pas une mauvaise affaire : un économiste plein d’humour mais plus sérieux qu’il n’y paraît a récemment montré que payer les plus inutiles des agents de l’État en leur demandant de rester chez eux aurait un bilan positif, sachant bien sûr qu’on n’en recruterait pas de nouveaux, et qu’il s’agirait d’une forme d’extinction en douceur. Car un emploi inutile mais inactif ne coûte que son salaire, tandis qu’un parasite actif coûte en supplément les dégâts qu’il fait tous les jours. C’est dire le gain potentiel dans le cas d’un gouvernement…
C’est une piste à creuser, je vous la livre pour détendre un peu l’atmosphère pré-dictatoriale qui doucement se met en place. Une bouffée d’optimisme, avant la lutte qui s’annonce difficile mais qui n’est pas encore perdue : la démocratie en Suède vient de mourir, la lucidité de Michel Houellebecq est assez pessimiste, mais je m’efforce de croire, pour le temps qui nous reste, qu’un diagnostic lucide est la première phase d’un traitement réussi. Encore faut-il que le patient sorte du sommeil. Réveillons-nous, la Suède n’est pas loin.

Pascal Titeux

« À Davos, les super-riches se préparent à l’effondrement et achètent des refuges loin des foules… ! »


Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !
Voici quelques informations que j’avais stockées depuis quelques temps, et avant de vous en parler et de les partager avec vous j’attendais de voir si, de cette masse d’informations, il serait possible de tirer un tableau d’ensemble cohérent. C’est évidemment le cas.
Je vous passerai volontairement, n’ayant pas pu en avoir la certitude et la preuve par moi-même, les rumeurs très insistantes faisant état ces derniers mois d’un nombre très important de démissions de collaborateurs d’assez haut niveau dans différentes institutions américaines. Je vous passerai également le fait qu’il semblerait que ceux qui démissionnent partent se mettre au vert le plus loin possible des grandes villes et, pour certains, dans ce que l’on appelle des « enclaves survivalistes »… Bref, de cela nous ne parlerons pas vraiment même si je vous le mentionne parce que nous n’en avons pas la preuve absolue. En revanche, cela vaut la peine d’être simplement dit parce que ces rumeurs sont parfaitement compatibles avec des informations qui, elles, sont prouvées sans ambiguïté possible.
Mais avant d’aller plus loin voici une photo de rayonnage de magasin vide prise à New-York ces jours-ci à l’annonce de la tempête de neige. Quelques heures auront été suffisantes pour vider l’ensemble des magasins de cette ville tentaculaire.

Des kits de survie pour le département du Trésor US !

Cette information date du mois de décembre 2014 et l’on avait appris par quelques petits malins qui adorent perdre leur temps à éplucher les formulaires d’appels d’offres gouvernementaux (faut s’ennuyer dans la vie pour aller se connecter à ce genre de bases de données ou avoir un esprit tordu de contrarien) que le Département du Trésor (l’équivalent du ministère de l’Économie chez nous mais en encore plus puissant) cherche à commander des kits de survie pour tous ses employés qui supervisent le système bancaire fédéral !
Ces kits de survie sont destinés à chaque employé du Bureau de contrôle de la monnaie (Office of the Comptroller of the Currency : OCC, l’agence compte environ 3 814 employés, dont chacun recevra une trousse de survie.
Je vous passe les détails de la liste exhaustive mais disons que le kit de survie comprend tout, des pastilles de purification d’eau aux couvertures solaires sans oublier des barres alimentaires ou encore des masques pour la protection des virus aéroportés…
Beaucoup parmi vous auront sans doute la réaction de ma femme qui m’a dit mais « heu arrêteuuuu c’est vraiment n’importe quoi… c’est forcément bidon »… Oui chérie tu as raison, c’est bidon, je reprends ma pilule et je me recouche, tu allumes TF1 ? Sinon pour ceux qui ne veulent pas rallumer la télé, vous pourrez aller sur le premier lien en bas de page télécharger l’appel d’offre dont je viens de vous parler.
Mais ce n’est pas tout. Il y a deux jours, le Mirror, un canard boiteux certes mais ayant pignon sur rue et site sur Internet titrait :

« Paniqués les super-riches s’achètent des refuges avec pistes pour jets privés en cas de révolte des pauvres »

J’ai beaucoup ri et cela me rappelle le film Milou en Mai, lorsque les riches français fuyaient Paris à quelques jours de l’arrivée de François Mitterrand à la présidence de la république. Sauf que là, nous ne sommes plus en 1981 et l’on ne parle pas des riches franchouillards et pétochards mais de la classe mondiale des hyper-riches qui commence à se sentir menacée (ce qui ne semble pas une raison suffisante pour nous filer quelques miettes, histoire que nous, le peuple des sans-dents d’en bas, l’on se tienne tranquille encore quelques temps).
Bref, vous apprendrez dans cet article que des gestionnaires de hedge funds achètent des ranchs et des terres dans des endroits comme la Nouvelle-Zélande pour s’y réfugier en cas de troubles civils importants.
Vous apprendrez que, dans les allées feutrées du Forum économique international de Davos, on s’échange les bons plans pour savoir où acheter pour survivre dans les meilleures conditions de confort et de sécurité.
Il faut dire que les super-riches savent parfaitement qu’ils s’enrichissent en nous appauvrissant et en se foutant ostensiblement de notre gueule, ce qui est également le cas de notre classe politique en particulier européenne dont le seul objectif est de se gaver en servant les intérêts des grandes multinationales et pas des peuples qui les ont élus…
On pourrait se dire qu’ils pourraient « acheter » la paix sociale en nous donnant un peu plus de sous ou de travail, mais que nenni, ils préfèrent s’acheter des refuges à prix d’or dans des pays très stables comme la Nouvelle-Zélande.
Ainsi Robert Johnson, président de l’Institut de la nouvelle pensée économique, a dit publiquement au Forum économique mondial à Davos que de nombreux gestionnaires de fonds de couverture « planifient déjà leur évasion ».
Pourquoi ? Parce que la situation économique pourrait bientôt devenir intolérable même dans les pays dits riches alors que les inégalités augmentent d’une façon considérable… Tiens donc !

Préparez-vous !

Un homme averti en vaut deux et il est fort peu probable que vous ayez les moyens de vous offrir un ranch en Nouvelle-Zélande avec une piste d’atterrissage et un jet privé. Si c’est le cas et que vous lisez Le Contrarien, écrivez-moi que l’on puisse faire connaissance et devenir copain, j’aurais une femme et quelques enfants à mettre en soute dans votre jet !! Donc si vous ne pouvez pas vous offrir cela (comme moi), vous allez devoir faire autrement en partant du principe que si c’est le bazar, eh bien vous risquez d’être en plein dedans…
Un chaos économique est assez dévastateur. Ce n’est pas la fin du monde. Mais le monde est très perturbé. Ce n’est pas la fin de tous les échanges, mais les échanges sont raréfiés et les pénuries nombreuses.

Faites des réserves, pas la guerre !

Allez, je vous laisse avec cet article du 26 janvier 2015 de l’un des plus grands journaux :
« Un projet dirigé par l’ex-chef de l’Aide humanitaire préconise aux ménages suisses de faire des réserves alimentaires en cas de panne de courant et de pandémie. Il est recommandé aux 3,5 millions de ménages suisses de faire des réserves d’aliments de base.

Provisions recommandées

2 kilos de sucre par personne, 2 kilos de riz ou de pâtes, 2 litres d’huile ou 2 kilos de graisses, 9 litres d’eau par personne et des légumes en conserve, du sel, du poivre, des fruits secs, des biscottes, du chocolat, 1 radio portable, une lampe de poche avec réserve de piles, des allumettes. »
Le meilleur dans cet article je trouve c’est sa conclusion… surtout ne pas faire peur aux gens (vous êtes tellement cons et débiles).
« Les recommandations de Toni Frisch pourraient-elles devenir obligatoires ? Depuis la loi sur l’approvisionnement économique du pays votée en 1982, elles ne le sont pas. L’écologiste genevois Ueli Leuenberger de conclure : «Ces réserves ne sont pas une aberration, discutons-les, mais sans faire peur aux gens.» Pas d’urgence donc et, en attendant la panne de courant, les pizzas resteront au frais au congélo »…
Ouf je suis rassuré…si les pizzas restent au frais tout va bien, mais bon, je vais quand même aller acheter quelques boîtes de raviolis en plus. Alors pour ceux qui n’ont pas compris le message (qui peut difficilement être plus clair), je ne peux rien pour vous et cela porte le nom de sélection naturelle, pour les autres… À bon entendeur, salut !!
Il est déjà trop tard, préparez-vous.
Charles SANNAT

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un quotidien de décryptage sans concession de l’actualité économique édité par la société AuCOFFRE.com. Article écrit par Charles SANNAT, directeur des études économiques. Merci de visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement www.lecontrarien.com.
« L’Assemblée nationale est toujours otage de Thomas THÉVENOUD qui est toujours député. Pensons à elle. Ne l’oublions pas. »
(Pour protester pacifiquement et avec humour, n’hésitez pas à reprendre cette formule en bas de tous vos mails, de vos articles ou de vos publications, il n’y a aucun droit d’auteur !!)
http://freebeacon.com/wp-content/uploads/2014/12/Survival_Kits_RFP.pdf
http://www.mirror.co.uk/news/world-news/panicked-super-rich-buying-boltholes-5044084
http://www.lematin.ch/suisse/reserves-guerre/story/31113894
Source: Charles Sannat sur Le contrarien


mercredi 28 janvier 2015

MADAME SOLEIL et pour cause !! Fondation Bill Gates

Pour Bill Gates, le monde doit se préparer à


Le milliardaire Bill Gates estime que le monde doit tirer les leçons de la bataille contre le virus Ébola pour se préparer à une "guerre" éventuelle contre une maladie mortelle mondiale, avec l'aide des nouvelles technologies.

 


L'Américain, qui participait mardi à Berlin à une conférence de donateurs de l'organisation Gavi, l'Alliance globale pour les vaccins et l'immunisation, est persuadé qu'il serait imprudent de ne pas se préparer au risque d'une pandémie mondiale.

"Un pathogène encore plus difficile (qu'Ébola) pourrait apparaître : une forme de grippe, une forme de SRAS ou un type de virus que nous n'avons encore jamais vu", a-t-il indiqué dans un entretien à l'AFP.

"Nous ne savons pas si cela arrivera mais le risque est suffisamment important pour que l'une des leçons à retenir d'Ébola soit de nous interroger : sommes-nous suffisamment prêts ? C'est comme quand nous nous préparons à la guerre. Nous avons des avions et nous nous exerçons à cela", a-t-il poursuivi.

Selon lui, se préparer pourrait signifier avoir des bénévoles qui soient entraînés à intervenir rapidement en cas d'urgence sanitaire, à l'image des plans conçus dans les pays les plus durement frappés par Ébola, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone qui ont enregistré près de 8.700 morts, selon le dernier bilan de l'OMS.

Bill Gates, classé par le magazine Forbes comme l'homme le plus riche du monde avec une fortune de quelque 80 milliards de dollars (70 mds EUR), a expliqué que la fondation qu'il dirige avec son épouse Melinda, distribuait environ 4 milliards de dollars par an pour venir en aide aux plus pauvres dans le monde.

La fondation est également l'un des principaux contributeurs de l'organisation Gavi, qui a recueilli des promesses de dons de 7,539 milliards de dollars pour poursuivre une campagne de vaccination d'enfants de 2016 à 2020.

Les vaccins sont "les plus grands sauveteurs de vies humaines", selon l'Américain de 59 ans qui a salué le fait que la chancelière Angela Merkel accueille cette conférence de donateurs à Berlin et fasse de la vaccination dans le monde l'une des priorités du G7 présidé par l'Allemagne cette année.

Il a d'ailleurs fait part de sa préoccupation face à la montée d'un courant anti-vaccination dans les pays occidentaux liée à une peur exagérée des risques associés.

"Nous nous concentrons sur les enfants pauvres. Des millions d'entre eux meurent de maladies qui auraient pu être prévenues par des vaccinations", poursuit-il. "C'est malheureux qu'il n'y ait pas un taux de 100% (de vaccination) dans les pays riches."

"Ils choisissent d'infecter potentiellement des personnes qui ne peuvent pas se protéger", juge Bill Gates, relevant que des maladies comme la rougeole ou la coqueluche se répandent à nouveau.

Le cofondateur de la société de logiciels Microsoft souligne également l'importance des technologies dans la conduite de campagnes de vaccination. "Nous utilisons des photos prises par satellite pour déterminer où les gens vivent, nous utilisons des GPS avec des téléphones portables afin de voir si les équipes de vaccinations vont bien dans tous les endroits où elles doivent aller, nous faisons des analyses statistiques pour voir s'il y a des enfants que nous avons ratés", explique-t-il encore.

"Les nouvelles technologies innovantes vont permettre de voir ce qui se passe à bien moindre coût", selon lui.

Bill Gates s'est dit fier d'avoir encouragé d'autres milliardaires américains, comme Warren Buffett, à consacrer une partie significative de leur fortune à des oeuvres de bienfaisance. Il affirme vouloir porter ce message en Europe, en Inde et en Chine : "Partout où je vais, je dis aux gens combien je prends plaisir à la philanthropie et j'encourage d'autres personnes à s'impliquer."




Fondation Bill et Melinda Gates : Les juges indiens veulent des réponses après la mort d’enfants dans des essais d’un vaccin contre le cancer du col de l’utérus


C’est le Dr Anand Rai qui lancé l’alerte et levé le voile sur ce scandale d’essais illégaux de médicaments. Il est aujourd’hui protégé par un garde armé.


D’après Gethin Chamberlain, Indore, Inde pour Mailonline, 13 janvier 2015

* Des filles d’une communauté tribale ont reçu des vaccins contre le cancer du col de l’utérus pendant le procès.
* Ce sont les vaccins Gardasil de Merck et le Cervarix qui ont été administrés aux enfants.
* Les requérants ont demandé aux juges d’enquêter sur les essais du nouveau Gardasil 9.
* Les vaccins ont prétendument provoqué des effets secondaires chez des enfants dont certains avaient à peine 9 ans.
* L’enquête prétend que les enfants ont été utilisés comme cobayes humains involontaires
* La Cour Suprême de l’Inde a donné un mois au gouvernement pour fournir les réponses nécessaires.

Les juges de la Cour Suprême de l’Inde ont demandé des réponses après que des enfants soient morts au cours d’essais sur le vaccin controversé contre le HPV

Les vaccins reçus par les jeunes-filles proviennent des compagnies pharmaceutiques suivante: le Gardasil de Merck et le Cervarix de GlaxoSmithKline.

Dans beaucoup de pays, y compris le Royaume-Uni et les Etats-Unis, ces vaccins ont été administrés pour assurer la protection contre les papillomavirus humains qui constituent une des principales causes du cancer du col utérin.

Le tribunal indien  a été informé hier que des militants  prétendent que l’étude – financée par la Fondation Bill & Melinda Gates – n’a pas réussi à obtenir le consentement éclairé des enfants ou de leurs parents.
Ils disent  qu’une « étude » réalisée pour la fondation par une organisation américaine était en fait un essai illégal de drogues.



Aman Dhawan, 16 ans était ignorant. Il est l’un des nombreux jeunes qui ont participé à l’essai sans savoir qu’ils s’étaient engagés à tester le nouveau vaccin Gardasil 9 destiné à prévenir le cancer du col utérin.


« Cobaye » : Sana Ansari (19), son frère Mazhar et sa sœur Asiya ont tous été enrôlés dans l’essai du vaccin Gardasil 9 – Sana et sa famille expliquent qu’ils n’avaient pas la moindre idée qu’elle allait tester un médicament.

Les pétitionnaires ont également demandé aux juges de se pencher sur la façon dont les essais ont été menés pour le nouveau vaccin de Merck, le Gardasil 9.

Une enquête « MailOnline » qui a été publiée au début du mois  a révélé qu’il existait des plaintes au sujet d’enfants dont certains avaient à peine 9 ans, et qui souffraient d’effets secondaires après avoir été utilisés comme cobayes humains involontaires pour un nouveau médicament.

Le Gardasil 9 qui devrait rapporter £ 1,2 milliards par an a déjà été approuvé pour être utilisé aux Etats-Unis, et pourrait être disponible au Royaume-Uni plus tard dans l’année.

Lors d’une audience de la Cour Suprême de l’Inde à Delhi, les juges ont exprimé leur frustration par rapport au fait que le gouvernement du pays n’avait pas fourni des réponses par rapport à ce qui s’était passé durant les premiers essais des tout premiers vaccins Gardasil et Cervarix

Ils ont donné un mois au gouvernement pour expliquer quelles mesures avaient été prises pour obtenir le consentement des personnes participant aux essais.

Ils voulaient savoir s’il y avait eu un suivi des jeunes-filles pour pouvoir se rendre compte si certaines avaient souffert  de conséquences néfastes pour leur santé.

Les juges ont également ordonné au gouvernement de produire un avis sur la question de responsabilité et d’indemnisation.


Effets secondaires : Aman Dhawan, 16 ans, habitant Indore, a perdu du poids et de la force après avoir été enrôlé dans l’essai sur le Gardasil 9. sans savoir à quoi il s’était véritablement engagé.

Les avocats des militants qui ont porté l’affaire en justice ont déclaré être heureux que, pour la première fois, les notions de responsabilité et d’indemnisation des victimes avaient été envisagées par le tribunal.

« C’est un développement très encourageant de constater que les juges sont maintenant en train de discuter de la responsabilité, et pas seulement de la responsabilité, mais aussi de rémunération. Le ton de la séance d’aujourd’hui a été très positif pour nous, car il est clair pour toutes les parties, y compris pour les rapports du gouvernement qu’il y a eu, au mieux de graves irrégularités, et au pire de flagrantes violations des droits humains fondamentaux. » a expliqué Kerry Mc Broom, un des avocats.

Une enquête menée par une commission parlementaire indienne avait précédemment conclu que les essais représentaient une violation grave de la confiance et de l’éthique médicales équivalant à de la maltraitance d’enfants, ainsi qu’à « une violation claire et nette des droits de l’homme par rapport à des enfants et adolescentes. »

Le rapport du comité a précisé qu’il avait été bien établi que les essais cliniques de vaccins avaient été effectués « sous prétexte de projet d’observation/démonstration » en violation de toutes les lois et règlementations fixées par le gouvernement pour ces essais.

Le groupe accusé de procéder à l’essai sous le prétexte d’effectuer une étude universitaire – PATH – a dit qu’il « était en profond désaccord avec les constatations, les conclusions et le ton du rapport publié, ainsi qu’à son mépris pour les preuves et les faits. »

Mazhar Ansari, 18 ans, a reçu une injection. Il a été enrôlé dans l’essai de Merck sur le nouveau vaccin Gardasil 9

Hier au tribunal, un collège de juges dirigé par le juge Dipak Misra a critiqué le gouvernement indien pour ne pas avoir agi à la suite du rapport du Comité.

« Que la santé des personnes soit préservée devrait être la préoccupation du gouvernement », ont-ils déclaré.

« Il ne s’agit pas d’abandonner cette affaire aux tribunaux. C’est au gouvernement à trouver les moyens. »

«  Si le comité parlementaire avait fait ce qu’il fallait, il devenait obligatoire pour le pouvoir exécutif de prendre les mesures qui s’imposaient en fonction de ce rapport. » [...]

Merck et GSK ont tous deux reçu l’ordre de répondre aux allégations des militants.
Au cours de l’audience d’hier, Merck a fourni un document en six volumes comprenant près de 2000 pages de preuves – mais GSK n’avait jusqu’à présent pas répondu.

Les deux compagnies ont nié toute malversation. Hier au tribunal, les juges ont aussi entendu les avocats de PATH – le groupe américain qui avait organisé « l’étude ». Ils ont souligné que les vaccins étaient sûrs et que les vaccinations avaient été réalisées dans l’intérêt de la santé publique. […]

L’enquête de MailOnline sur le Gardasil 9 a révélé que plusieurs enfants qui avaient participé à ces essais ont affirmé avoir souffert de différents problèmes, y compris la perte de poids, la fatigue, des étourdissements et des problèmes menstruels.

Ces enfants, ainsi que leurs parents ont maintenu qu’ils n’ont pas donné leur consentement éclairé et qu’ils ne savaient pas qu’ils prenaient part à un essai sur un médicament non encore (suffisamment) testé.

Aman Dhawan (16 ans) qui vit dans le bidonville de Pancham Ki Phel de la ville d’Indore a participé à cet essai.

Sa famille déclare qu’on les a informés qu’il s’agissait d’un nouveau médicament susceptible d’empêcher toute une série de maladies, y compris le paludisme.

Mais Aman déclare qu’après avoir reçu le vaccin, il a commencé à voir des changements dans son corps : il a perdu du poids et de la force.

Source : DailyMail


Kalpana Mehta a mis en lumière une série d'essais de médicaments sur les jeunes filles en Inde, qui ont fait au moins sept morts. Le litige d'intérêt public qu'elle a, avec deux autres personnes, fait connaître, a poussé  la Cour Suprême de l’Inde à demander une enquête du gouvernement sur les essais, et qui a finalement conduit à la décision de la Cour d’arrêter ces essais en Inde.




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