mercredi 1 juin 2016

PESTICIDES : les norvegiens accusent

UNE NOUVELLE ÉTUDE NORVÉGIENNE ACCUSE MONSANTO DE FALSIFIER SES DOCUMENTS POUR AFFIRMER QUE SES OGMs SONT SURES.
Le fait que les effets à long terme des OGMS nécessitent des études à long terme peut sembler évident, mais c’est apparemment au - delà de la compréhension de la réglementation des OGMs dans le monde entier, aucun d' entre eux ne nécessite des tests de plus de 90 jours chez les rats (environ 7 ans en termes humains). « Quand on ne cherche pas on ne trouve pas ».
La Norvège est l'un des nombreux pays d'Europe à interdire les produits génétiquement modifiés et de choisir de ne pas les produire. En fait, ils sont l'un des importateurs les plus restrictifs des produits GM, avec plusieurs OGMs approuvés par l'UE considérés comme strictement illégaux dans le pays.
La résistance mondiale contre les cultures génétiquement modifiées croît à un rythme exponentiel. Il y a quelques années les personnes qui suggéraient que les aliments génétiquement modifiés pourraient être dangereux, étaient presque ridiculisées mais maintenant, les scientifiques et les chercheurs présentent des informations qui ont amené 19 nouveaux pays à se joindre à une liste déjà longue des nations qui ont complètement interdit ou apporté des restrictions sévères aux OGMs et aux pesticides qui les accompagnent.
Qu'est-ce que cela signifie pour les relations politiques entre les pays qui refusent les OGMs et l'Amérique du Nord ? Il est difficile d’affirmer, mais un ensemble de câbles de Wikileaks révèlent que le Département d'Etat a fait du lobbying partout dans le monde pour Monsanto et d'autres grandes sociétés de biotechnologie. Ils révèlent également que les diplomates américains ont demandé des fonds pour envoyer des lobbyistes des biotechnologies pour rencontrer les politiciens et les fonctionnaires agricoles dans les «pays cibles», Afrique, Amérique latine et en Europe.
Craig Stapleton, ancien ambassadeur en France sous l'administration Bush, a demandé à Washington de punir les pays de l'UE qui ont refusé l'utilisation de cultures génétiquement modifiées.
Le passage à des représailles (faire mal au portemonnaie) démontre clairement que le chemin actuel est essentiellement de faire pression sur les pays pour les obliger à accepter l'importation des produits génétiquement modifiés d’Amérique du Nord.
Dans le même processus, les « scientifiques » de ces entreprises de biotechnologies ont dépeint les diverses préoccupations et opinions négatives des individus concernant les OGMs comme étant dues à une mauvaise information.
Ils n’ont eu de cesse de dénoncer et de moquer toutes ces informations négatives non seulement comme non scientifiques, mais également antisciences. Ils se sont ensuite mis au travail pour convaincre les fonctionnaires et les gouvernements, grâce à la diffusion de fausses informations, qu'il y avait un consensus écrasant d'experts, basée sur des preuves solides, pour démontrer que les OGM étaient sans danger.
Les études à long terme qui prouvent l'innocuité des OGM n'ont jamais été citées.
Quand une étude a finalement été menée, elle a démontré des dommages sévères au foie et aux reins, ainsi que des troubles hormonaux, chez les rats nourris de maïs OGMs en association avec de faibles niveaux de Roundup - des niveaux qui étaient inférieurs à ceux autorisés dans l' eau potable à travers l' Europe. Les rats ont également développé de grosses tumeurs cancéreuses
D'autres études ont trouvé des cas d'effets indésirables microscopiques et moléculaires de certains aliments génétiquement modifiés dans différents organes ou tissus.
Elles ont également déterminé qu'il n'y a pas de méthodes normalisées pour évaluer la sécurité des aliments génétiquement modifiés.
De nombreuses autres études ont souligné qu’un effort plus scientifique est nécessaire afin de renforcer la confiance dans l'évaluation et l'acceptation des aliments génétiquement modifiés.
Il est nécessaire d'interdire les OGMs, d'imposer un moratoire [sur eux] pendant 10 ans pour pouvoir planifier de nouvelles expériences, des essais, et peut - être même développer de nouvelles méthodes de recherche.
Il a été prouvé que non seulement en Russie, mais aussi dans de nombreux autres pays du monde que les OGMs sont dangereux. Les méthodes d'obtention des OGMs ne sont pas parfaites, donc, à ce stade, tous les OGMs sont dangereux. . . . La consommation et l'utilisation des OGMs obtenus de telle manière peut conduire à des tumeurs, des cancers et de l'obésité. . . .Ces biotechnologies doivent être mises au point, mais les OGMs doivent dans l’immédiat être arrêtés. [Nous] devons empêcher de les laisser se propager.


 https://www.collective-evolution.com/2016/04/09/new-norwegian-study-accuses-monsanto-of-falsely-claiming-gmos-are-safe/

PESTICIDES toujours à l'ordre dujour... voir aussi article "Les norvegiens accusent"

Pendant que François Hollande inaugurait La Cité du Vin et malgré un dispositif policier extrêmement important, plus de 200 personnes ont participé au Die-In organisé par Les Amis de la Terre Gironde,les Jeunes Écologistes Bordeaux-Aquitaine, Générations Futures, Valérie Murat, le Collectif Infos Médoc Pesticides ( Marie-Lys Bibeyran) et Vigilance OGM33. Par cette mise en scène, le Collectif souhaitait interpeller le chef de l'Etat afin qu'il se positionne clairement sur un plan de sortie des pesticides.
En répondant massivement à cet appel à action non-violente, les participant-e-s ont montré que nous sommes toutes et tous directement concerné-e-s et impacté-e-s par l'usage des pesticides. Ce die-in géant, véritable scène de crime aux pesticides avait pour objectif de rappeler que les pesticides ont tué, tuent et continueront de tuer, et ce, tant que l'Etat ne prendra pas des mesures fortes pour leur interdiction.
Malgré le caractère non-violent de cette action martelé depuis plusieurs jours, le cadrage policier disproportionné était à l'image de l'omerta que suscite la question des pesticides, reléguant les participant-e-s à plusieurs centaines de mètres de la Cité du Vin. Cette tentative de mise à l'écart n'a pas altéré la détermination du Collectif à briser cette loi du silence en ouvrant ce débat de santé publique. L'industrie phytosanitaire et l'État ont des comptes à rendre face à cette crise sanitaire et environnementale.