UNE NOUVELLE ÉTUDE NORVÉGIENNE ACCUSE MONSANTO DE FALSIFIER SES DOCUMENTS POUR AFFIRMER QUE SES OGMs SONT SURES.
Le fait que les effets à long terme des OGMS nécessitent
des études à long terme peut sembler évident, mais c’est apparemment au
- delà de la compréhension de la réglementation des OGMs dans le monde
entier, aucun d' entre eux ne nécessite des tests de plus de 90 jours
chez les rats (environ 7 ans en termes humains). « Quand on ne cherche
pas on ne trouve pas ».
La
Norvège est l'un des nombreux pays d'Europe à interdire les produits
génétiquement modifiés et de choisir de ne pas les produire. En fait,
ils sont l'un des importateurs les plus restrictifs des produits GM,
avec plusieurs OGMs approuvés par l'UE considérés comme strictement
illégaux dans le pays.
La résistance mondiale contre les cultures
génétiquement modifiées croît à un rythme exponentiel. Il y a quelques
années les personnes qui suggéraient que les aliments génétiquement
modifiés pourraient être dangereux, étaient presque ridiculisées mais
maintenant, les scientifiques et les chercheurs présentent des
informations qui ont amené 19 nouveaux pays à se joindre à une liste
déjà longue des nations qui ont complètement interdit ou apporté des
restrictions sévères aux OGMs et aux pesticides qui les accompagnent.
Qu'est-ce que cela signifie pour les relations politiques entre les
pays qui refusent les OGMs et l'Amérique du Nord ? Il est difficile
d’affirmer, mais un ensemble de câbles de Wikileaks révèlent que le
Département d'Etat a fait du lobbying partout dans le monde pour
Monsanto et d'autres grandes sociétés de biotechnologie. Ils révèlent
également que les diplomates américains ont demandé des fonds pour
envoyer des lobbyistes des biotechnologies pour rencontrer les
politiciens et les fonctionnaires agricoles dans les «pays cibles»,
Afrique, Amérique latine et en Europe.
Craig Stapleton, ancien
ambassadeur en France sous l'administration Bush, a demandé à Washington
de punir les pays de l'UE qui ont refusé l'utilisation de cultures
génétiquement modifiées.
Le passage à des représailles (faire mal
au portemonnaie) démontre clairement que le chemin actuel est
essentiellement de faire pression sur les pays pour les obliger à
accepter l'importation des produits génétiquement modifiés d’Amérique du
Nord.
Dans le même processus, les « scientifiques » de ces
entreprises de biotechnologies ont dépeint les diverses préoccupations
et opinions négatives des individus concernant les OGMs comme étant
dues à une mauvaise information.
Ils n’ont eu de cesse de dénoncer
et de moquer toutes ces informations négatives non seulement comme non
scientifiques, mais également antisciences. Ils se sont ensuite mis au
travail pour convaincre les fonctionnaires et les gouvernements, grâce à
la diffusion de fausses informations, qu'il y avait un consensus
écrasant d'experts, basée sur des preuves solides, pour démontrer que
les OGM étaient sans danger.
Les études à long terme qui prouvent l'innocuité des OGM n'ont jamais été citées.
Quand une étude a finalement été menée, elle a démontré des dommages
sévères au foie et aux reins, ainsi que des troubles hormonaux, chez les
rats nourris de maïs OGMs en association avec de faibles niveaux de
Roundup - des niveaux qui étaient inférieurs à ceux autorisés dans l'
eau potable à travers l' Europe. Les rats ont également développé de
grosses tumeurs cancéreuses
D'autres études ont trouvé des cas
d'effets indésirables microscopiques et moléculaires de certains
aliments génétiquement modifiés dans différents organes ou tissus.
Elles ont également déterminé qu'il n'y a pas de méthodes normalisées
pour évaluer la sécurité des aliments génétiquement modifiés.
De
nombreuses autres études ont souligné qu’un effort plus scientifique est
nécessaire afin de renforcer la confiance dans l'évaluation et
l'acceptation des aliments génétiquement modifiés.
Il est
nécessaire d'interdire les OGMs, d'imposer un moratoire [sur eux]
pendant 10 ans pour pouvoir planifier de nouvelles expériences, des
essais, et peut - être même développer de nouvelles méthodes de
recherche.
Il a été prouvé que non seulement en Russie, mais
aussi dans de nombreux autres pays du monde que les OGMs sont dangereux.
Les méthodes d'obtention des OGMs ne sont pas parfaites, donc, à ce
stade, tous les OGMs sont dangereux. . . . La consommation et
l'utilisation des OGMs obtenus de telle manière peut conduire à des
tumeurs, des cancers et de l'obésité. . . .Ces biotechnologies doivent
être mises au point, mais les OGMs doivent dans l’immédiat être arrêtés.
[Nous] devons empêcher de les laisser se propager.
https://www.collective-evolution.com/2016/04/09/new-norwegian-study-accuses-monsanto-of-falsely-claiming-gmos-are-safe/
mercredi 1 juin 2016
PESTICIDES toujours à l'ordre dujour... voir aussi article "Les norvegiens accusent"
Pendant que François Hollande inaugurait La Cité du Vin et malgré un
dispositif policier extrêmement important, plus de 200 personnes ont
participé au Die-In organisé par Les Amis de la Terre Gironde,les Jeunes Écologistes Bordeaux-Aquitaine, Générations Futures, Valérie Murat, le Collectif Infos Médoc Pesticides ( Marie-Lys Bibeyran)
et Vigilance OGM33. Par cette mise en scène, le Collectif souhaitait
interpeller le chef de l'Etat afin qu'il se positionne clairement sur un
plan de sortie des pesticides.
En répondant massivement à cet appel à action non-violente, les
participant-e-s ont montré que nous sommes toutes et tous directement
concerné-e-s et impacté-e-s par l'usage des pesticides. Ce die-in géant,
véritable scène de crime aux pesticides avait pour objectif de rappeler
que les pesticides ont tué, tuent et continueront de tuer, et ce, tant
que l'Etat ne prendra pas des mesures fortes pour leur interdiction.
Malgré le caractère non-violent de cette action martelé depuis plusieurs jours, le cadrage policier disproportionné était à l'image de l'omerta que suscite la question des pesticides, reléguant les participant-e-s à plusieurs centaines de mètres de la Cité du Vin. Cette tentative de mise à l'écart n'a pas altéré la détermination du Collectif à briser cette loi du silence en ouvrant ce débat de santé publique. L'industrie phytosanitaire et l'État ont des comptes à rendre face à cette crise sanitaire et environnementale.
Malgré le caractère non-violent de cette action martelé depuis plusieurs jours, le cadrage policier disproportionné était à l'image de l'omerta que suscite la question des pesticides, reléguant les participant-e-s à plusieurs centaines de mètres de la Cité du Vin. Cette tentative de mise à l'écart n'a pas altéré la détermination du Collectif à briser cette loi du silence en ouvrant ce débat de santé publique. L'industrie phytosanitaire et l'État ont des comptes à rendre face à cette crise sanitaire et environnementale.
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