mardi 25 octobre 2011

à méditer ...


















Paroles d'un chien Viverrin

Permettez-moi de mourir
sur l'amoncellement de tout mes frères
pourtant mon corps souffrant, respire...
je brûle, j'ai si mal, j'ai froid, j'ai peur...

Je n'ai plus d'oreilles, je n'ai plus de nez,
Des larmes de sang coulent de mes yeux
J'ai tellement de mal à respirer
Mon âme entière vous supplie

On m'a battu et on m'a frappé
Maintenant que je suis mort vivant
accroché, je me suis réveillé
la peau arrachée, le corps en sang

Mais je suis encore vivant !
et je vous regarde au fond de l'âme
moi, jeté sur les corps de mes frères
et je vous regarde, et je vous demande !

A quel Dieu donnez-vous vos cœurs
pour quelle raison si peu d'amour
et pour quelle cause tant d'indifférence ?
N'est-ce-pas uniquement pour le plaisir ?

Mes frères, partout dans le monde souffrent, meurent
parce-que l'homme aime la futilité
parce-qu'il préfère son argent au cœur
parce-qu'il a choisi la vanité
plutôt que l'amour de son âme

Je souhaiterais une mort rapide
mais ce sont toujours les hommes qui décident...

J'étais un chien, un chien viverrin...
je voulais vivre en paix avec vous,
j'avais le cœur assez grand pour vous aimer
et maintenant je tarde à mourir à cause de vous

Je n'ai plus d'oreilles, je n'ai plus de nez
des larmes de sang coulent de mes yeux
j'ai tellement de mal à respirer
alors de toute mon âme, je prie, pour mourir...

Je n'étais pas gros, je n'étais pas bête
un peu à l'abri sous la peau que vous m'avez volé...

Aucun commentaire: